Rijeka a une faim de Lyon

Les rêves du HNK Rijeka en UEFA Europa League ne tiennent plus qu'à un fil avant de recevoir l'Olympique Lyonnais, qui reste quant à lui toujours invaincu dans le Groupe I.

Antécédents
• Rijeka avait inscrit 14 buts lors de ses deux précédentes rencontres nationales avant la troisième journée, mais n’est pas parvenu à répondre à l’ouverture du score de Clément Grenier pour Lyon à la 65e minute pour son premier match face à un club français.

• La seule opposition entre Lyon et un adversaire croate remonte à la phase de groupes de l'édition 2011/12 de l'UEFA Champions League face au GNK Dinamo Zagreb. Les Gones avaient battu les champions de Croatie 2-0 à domicile puis avaient signé leur plus large victoire à l'extérieur (7-1) après avoir été menés au score pendant 40 minutes à Zagreb.

• Les clubs croates ne se sont jamais imposés lors de leurs 12 dernières confrontations face à des équipes françaises en compétition UEFA (3 n., 8 d.). Les derniers succès remontent à deux victoires 1-0 du NK Slaven Koprivnica face au SC Bastia en Coupe Intertoto de l'UEFA, en 2001.

Repères
• Rijeka s'est qualifié pour la première fois de son histoire pour une phase de groupes d'une compétition UEFA cette saison grâce à un succès inattendu contre le VfB Stuttgart en barrages.

• Rijeka a subi sa plus lourde défaite sur la scène européenne 4-0 à Guimarães face au Vitória SC lors de la première journée, mais reste invaincu en quatre rencontres européennes à domicile cette saison (3 victoires). 

• Régulièrement qualifié pour l'UEFA Champions League, Lyon a fait ses premiers pas dans la phase de groupes de l'UEFA Europa League la saison passée. La dernière apparition des Gones en C3 remontait à l'édition 2002/03 de Coupe UEFA. L'an dernier, ils avaient atteint les 16es de finale avec le plus grand nombre de points de la saison (16) avant de se faire sortir par le Tottenham Hotspur FC (tot. 3-2).

• Le nul 1-1 à domicile contre le Vitória SC avait comme un goût de victoire pour les Lyonnais : la réalisation de Maxime Gonalons mettait en effet fin à une série de trois matches européens sans but. Cette saison, ils n'ont marqué qu'un seul but en trois déplacements continentaux.

Sur les équipes
• Le milieu de terrain de Rijeka Nikola Pokrivač a participé aux deux seules oppositions entre Lyon et un club croate. Le latéral droit Ivan Tomečak était lui aussi présent au stade de Gerland lors de l'UEFA Champions League 2011/12 mais n'avait pas pris part au match retour, contrairement à Mehmed Alispahić.

• Pokrivač est le seul élément de Rijeka à avoir évolué en Ligue 1 : il a en effet porté le maillot de l'AS Monaco FC entre l'hiver 2008 et l'été 2009. Auteur de deux buts en 32 matches de championnat, il a affronté Lyon à trois reprises (un nul et deux défaites).

Sur les entraîneurs
• Nommé en février 2013, le coach slovène Matjaž Kek a permis à Rijeka de terminer troisième du championnat croate l'an passé et de se qualifier pour l'Europe. Célèbre pour avoir permis à la Slovénie de disputer la Coupe du Monde de la FIFA 2010, Kek avait débuté et terminé sa carrière de joueur au NK Maribor où évolue actuellement son fils et où jouait également son père. L'ancien défenseur avait passé plusieurs années en Autriche avant de retrouver le club de ses débuts. C'est aussi à Maribor qu'il a fait ses premiers pas comme entraîneur. Kek a en outre coaché le club saoudien d'Al-Ittihad.

• Rémi Garde a passé l'essentiel de sa carrière à Lyon avant de prendre les rênes de l'équipe fanion en 2011. En tant que joueur, cet ancien milieu défensif a porté le brassard avec les Rhodaniens et totalisé six sélections en équipe de France. Il est passé par le RC Strasbourg avant de terminer sa carrière à l'Arsenal FC avec qui il a remporté le doublé en 1997/98. Après s'être essayé au métier de commentateur, Garde a rejoint le staff lyonnais. Il a d'abord été l'adjoint de Paul Le Guen et Gérard Houllier puis s'est occupé du centre de formation avant d'être désigné entraîneur de l'équipe première.