Chygrynskiy et l'espoir ukrainien
mercredi 20 mai 2009
Résumé de l'article
S'il admet être "un peu nerveux", Dmytro Chygrynskiy, le joueur du Shakhtar, espère succéder à Anatoliy Tymoshchuk, vainqueur de la Coupe UEFA avec le Zenit en mai 2008, et rapporter le trophée en Ukraine.
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S'il admet être "un peu nerveux", Dmytro Chygrynskiy, le joueur du FC Shakhtar Donetsk, espère succéder à Anatoliy Tymoshchuk, vainqueur de la Coupe UEFA avec le FC Zenit St. Petersburg en mai 2008, et rapporter le trophée en Ukraine.
Inspiration
"Je le fais avec le cœur", a déclaré Tymoshchuk, qui a défilé en Ukraine avec le trophée en juillet dernier. "Peut-être qu'en voyant cette coupe, de jeunes footballeurs qui rêvent de faire carrière vont redoubler d'efforts pour y arriver." Il n'imaginait pas que son initiative aurait un effet aussi rapide. Moins d'un an plus tard, le Shakhtar, club où Tymoshchuk a passé plus d'une décennie, s'apprête à rencontrer le Werder Bremen avec comme objectif de devenir la première équipe ukrainienne post-indépendance (1991) à conquérir l'Europe.
Exploit
Chygrynskiy a manqué la venue de Tymoshchuk à Kiev, Donetsk et Lutsk, mais il se souvient très bien du succès du Zenit sur le Rangers FC à Manchester. "C'était un sacre incroyable, pour ne pas dire irréel"', commente l'international ukrainien. "Et, cette année, ça pourrait être notre tour ! On a beaucoup travaillé pour en arriver là. Mircea Lucescu bâtit cette équipe depuis presque cinq ans. Le succès n'a pas toujours été au rendez-vous mais on a pris confiance et, même si on reste une équipe jeune, notre maturité nous a permis d'éviter quelques pièges, cette année." Le Shakhtar se prend donc à rêver d'un premier sacre pour l'Ukrane indépendante, malgré la victoire du FC Dynamo Kyiv en Coupe des vainqueurs de coupe européenne de l'UEFA et en Super Coupe de l'UEFA en 1975.
Pression
Si seuls lui et Andriy Pyatov ont déjà disputé une finale européenne, au Championnat d'Europe des moins de 21 ans de l'UEFA 2006 face aux Pays-Bas (défaite 3-0), Chygrynskiy reconnaît qu'il est nerveux : "La pression est plus pesante que d'habitude : l'enthousiasme des supporteurs, les médias... Mais tout ça va disparaître quand on va entrer sur le terrain." 90 minutes séparent Chygrynskiy et les siens d'une nouvelle tournée triomphale en Ukraine.