Abily veut retrouver Londres avec l'OL
mercredi 16 janvier 2013
Résumé de l'article
Élue joueuse du match lors des deux dernières finales, Camille Abily veut retrouver Londres en mai après le triomphe des Lyonnaises en 2011.
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Camille Abily a été élue joueuse du match lors des deux dernières finales d'UEFA Women's Champions League, et a à cœur d'aider l'Olympique Lyonnais à réaliser la passe de trois à Stamford Bridge le 23 mai, finale pour laquelle les billets sont en vente à partir d'aujourd'hui.
La milieue de terrain internationale française est revenue à Lyon en 2010 après un passage aux États-Unis et a depuis joué un rôle clé au sein d'une formation considérée par certains comme la meilleure équipe de club de tous les temps. En 2011, les filles de l'OL étaient sacrées championnes d'Europe pour la toute première fois en battant le 1. FFC Turbine Potsdam 2-0 à Craven Cottage, à Londres ; 12 mois plus tard, elles battaient le 1. FFC Frankfurt sur le même score à l'Olympiastadion de Munich.
Lyon vise désormais sa quatrième finale consécutive, et affrontera le FC Malmö en quarts de finale en mars. Abily, âgée de 28 ans et qui vient de signer un nouveau contrat avec l'OL, s'est confiée à UEFA.com au sujet d'un nouveau triomphe dans la capitale londonienne.
UEFA.com : La finale de cette édition 2012/13 se tiendra à Stamford Bridge. Qu'est-ce que cela représente pour le football féminin ?
Camille Abily : C'est tout simplement fantastique. C'est magnifique de pouvoir évoluer dans un stade comme celui de Chelsea. La pelouse est de très grande qualité, tout comme le sont les infrastructures. C'est comme un rêve pour nous, même si ça fait plusieurs années déjà que nous avons pris l'habitude de jouer dans des stades "d'hommes". C'est un véritable honneur pour nous de fouler la pelouse des champions d'Europe en titre.
UEFA.com : Avez-vous déjà visité les infrastructures ou assisté à une rencontre à Stamford Bridge? Plusieurs anciens Lyonnais ont joué sur ce terrain, Michael Essien et Florent Malouda ...
Abily : J'ai visité le stade en tant que touriste quand j'étais à Londres. Je connais aussi un des préparateurs physiques de Chelsea, qui était à Clairefontaine en même temps que moi. Il m'a aidé à surmonter ma blessure aux ligaments du genou. J'espère que je pourrai le remercier encore une fois au mois de mai.
UEFA.com : Vous avez été élue joueuse du match lors des deux dernières finales d'UEFA Women's Champions League. Les grands rendez-vous, ça vous réussit plutôt bien, non ?
Abily : Je pense que c'est lors des grandes rencontres que l'on reconnait les grands joueurs. J'essaie toujours de donner le meilleur de moi-même. Je n'étais pas la seule à briller lors de ces deux finales, mais peut-être que les autres joueuses se sont faites moins remarquer vu qu'elles occupaient un rôle plus défensif. Je suis une joueuse à vocation offensive, dans une équipe portée vers l'attaque. Je suis heureuse bien sûr, c'est la cerise sur la gâteau, mais le plus important reste d'avoir remporté le trophée.
UEFA.com : Si on revient sur la finale à Fulham il y a deux ans, de quoi vous souvenez-vous le plus ? L'avant-match, la rencontre en elle-même ou les célébrations qui ont suivi ?
Abily : Une joie indescriptible au coup de sifflet final. C'était le premier triomphe d'un club français en Champions League. L'OL s'était incliné aux tirs au but en finale l'année précédente, alors en 2011 on avait vraiment faim de victoire, et nous avions un peu la pression car personne ne veut perdre deux finales d'affilée. Je me souviens parfaitement de notre joie à la fin, l'harmonie qui régnait au sein du groupe, au sein du club tout entier. C'était magnifique.
UEFA.com : Vous voulez revenir à Londres pour disputer la finale cette saison. Pourquoi cette ville est-elle si spéciale pour vous ?
Abily : Tout d'abord, l'Angleterre est un pays où le football est très populaire, tout le monde parle de foot. Même si le football féminin n'est pas encore au niveau de son homologue masculin, il a beaucoup évolué ces dernières années. À Fulham et à Munich, nous avons pu voir un vrai engouement pour notre sport, et nous espérons voir autant de passion à Stamford Bridge.