Randal Kolo Muani parle de la solidité française, de son état d'esprit et de la confiance des Bleus avant le défi espagnol

La victoire contre le Portugal vendredi soir fut un événement pour la France qui a remporté sa première victoire aux tirs au but depuis les quarts de finale de la Coupe du Monde 1998. Le finale de l'EURO le 14 juillet (jour de fête nationale), n'est plus très loin.

Si elle en est là, la France peut remercier Randal Kolo Muani. Son entrée en jeu à la 62^e minute du huitième de finale contre la Belgique a changé la physionomie du match, sa frappe déviée par Jan Vertonghen ayant finalement donné la victoire à son équipe.

EURO2024.com s'est entretenu avec l'attaquant du Paris Saint-Germain avant la demi-finale opposant la France à l'Espagne, rendez-vous qui s'annonce comme le plus grand test proposé aux Bleus à Munich mardi soir.

Comment analysez-vous la qualification si palpitante face au Portugal ?

Ça fait du bien déjà d'être qualifié pour les demi-finales et je pense qu'on est très très fiers du match qu'on a pu proposer. On a été forts défensivement et même si on n'a pas su marquer ce but, on est allés jusqu’au bout et on a été très bons aux tirs au but.

Et qu'est-ce que cela vous procure justement de gagner un match d'une telle façon, aux tirs au but ?

Ça fait toujours plaisir d'être en demi-finales. Je pense qu'il y a énormément d'équipes qui aimeraient être à notre place. On a fêté comme il le fallait mais maintenant, il faut penser au match suivant.

Une nouvelle fois, vous avez dû faire preuve de beaucoup de caractère. À quel point cela constitue-t-il la force de cette équipe française ?

Ça a toujours été notre force d'être solide et je pense qu'on est tous confiants. On est soudés, cela fait partie de notre force. C'est comme cela que l’on ira le plus loin possible.

Comment expliquez-vous la réussite de votre défense, quasi imprenable ?

On défend tous ensemble, on se bat tous ensemble, pour nos coéquipiers et c'est comme cela depuis le début de la compétition. Je pense que c'est la clé de notre réussite.

Et à quel point est-il rassurant d'avoir quelqu'un comme Mike Maignan dans les buts ?

Mike, c’est Mike, on le connait très bien. On sait à quel point il est exceptionnel dans les buts. Cela fait du bien de l'avoir dans notre équipe. On a également une défense très solide qui se bat bien.

La France ne serait probablement pas à ce stade sans votre entrée décisive face à la Belgique. À quel point cela vous a-t-il donné de la confiance ?

C'est grâce à tout le monde, ce n'est pas grâce à mon entrée. Je pense que c'est l'état d'esprit d'un groupe qui faisait un très beau match. J’ai juste essayé de ramener de la fraîcheur et le groupe m'a permis de marquer ce but-là. C'est tous ensemble qu'on est partis chercher la qualification.

Vous êtes une fois encore en demi-finales d'une grande compétition. À quel point vos expériences précédentes en phase finale de grandes compétitions seront importantes mardi ?

Le plus important est de ne pas brûler les étapes. On a énormément de joueurs qui ont l'habitude de jouer des matches comme celui-ci, des matchs de haut niveau. Ce n'est pas nouveau pour nous. Il ne faut pas juste jouer le match avec facilité, il faut le prendre au sérieux et tout va bien se passer.

Que pensez-vous de l'équipe d'Espagne ?

C'est une très bonne équipe, ce sera un très beau match. Nous serons prêts, toute l'équipe sera prête.

Et quels sont les joueurs dont vous devrez vous méfier ?

Je méfie de personne. On n'a peur de personne. On est très confiants, on a une équipe très solide. Même si l’on sait que de l’autre côté il y a de la qualité, nous, on est très soudés et je pense que ça fera l’affaire. On n’a pas peur.

Et quels problèmes pourriez-vous poser à cet adversaire ?

Nous sommes dangereux sur les transitions, par notre vitesse et par notre solidité.