Ce jour-là à l'EURO : 10 juillet
samedi 10 juillet 2021
Résumé de l'article
Ce jour-là : Éder met fin, en prolongation, au rêve des Français de remporter l'EURO 2016 à domicile.
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Portugal 1-0 France (a.p.)
(Éder 109e)
2016, finale, Paris
Au Stade de France, Cristiano Ronaldo se blessait rapidement au genou suite à un contact musclé avec Dimitri Payet. Le capitaine portugais avait beau tenter de tenir sa place, rien n'y faisait, et il devait quitter ses partenaires. Cet événement avait le mérite de souder l'équipe portugaise qui tenait bon, malgré un Moussa Sissoko des grands soirs côté français. Quelques minutes plus tôt, déjà, Rui Patricio s'était employé pour sortir une superbe tête d'Antoine Griezmann, qui filait en lucarne. Le futur Joueur du Tournoi manquait de peu d'ouvrir le score.
Peu de choses, ou presque, à se mettre sous la dent par la suite. À l'heure de jeu, Kingsley Coman remplaçait Dimitri Payet pour tenter d'animer la rencontre. À son tour, il parvenait à servir Griezmann, dont la tête manquait le cadre. Un peu plus tard, Olivier Giroud tentait de tromper Rui Patrício, mais le portier restait vigilant. La seule fois où le dernier rempart du Portugal était battu manquait d'être fatale, mais c'est bien le poteau qui venait sauver les visiteurs dans le temps additionnel, sur une frappe à bout portant d'André-Pierre Gignac, qui venait de remplacer Giroud et avait parfaitement effacé Pepe. Hugo Lloris, qui n'avait pas eu grand chose à faire durant les 90 premières minutes, était mis à contribution en prolongation, d'abord sur une tête d'Éder, puis sur un coup franc de Raphael Guerreiro, qui venait heurter la transversale. Mais, malgré ses efforts, le capitaine français ne pouvait rien faire quand, à la 109e minute, le Lillois Éder tentait sa chance de loin et le crucifiait d'un tir rasant qui terminait dans le soupirail et envoyait les siens sur le toit de l'Europe.
URSS 2-1 Yugoslavie (a.p.)
(Metreveli 49e, Ponedelnik 113e ; Galić 43e)
1960, finale, Paris
Grâce à son légendaire gardien Lev Yashin, l'URSS n'a laissé les Yougoslaves inscrire qu'un seul but en 90 minutes, sur un tir contré de Milan Galic, malgré leur large domination. Slava Metreveli égalisait et le match s'engageait dans la prolongation, alors que la Yougoslavie commençait à s'essouffler. Victor Ponedelnik marquait de la tête pour offrir à l'Union soviétique son premier (et dernier) trophée.
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