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Dickenmann soutient les tournois de jeunes

Lara Dickenmann a disputé deux EURO féminins M19 pour la Suisse. Avant la phase finale M17, elle a confié à UEFA.com l'importance des tournois de jeunes.

Lara Dickenmann a disputé deux phases finales chez les jeunes pour la Suisse et est désormais titulaire chez les A
Lara Dickenmann a disputé deux phases finales chez les jeunes pour la Suisse et est désormais titulaire chez les A ©Keystone

Le Championnat d'Europe féminin des moins de 17 ans de l'UEFA débute mardi à Nyon et l'un des piliers de l'équipe de Suisse féminine A, Lara Dickenmann, est une fervente supportrice du tournoi.

UEFA.com : Les tournois de jeunes sont-ils importants pour la progression des joueuses ?

Lara Dickenmann : Assurément. D'abord, cela vous permet de disputer des rencontres de haut niveau et affronter des joueuses de la même catégorie d'âge représente une super expérience internationale. Pour moi, c'est une bonne chose que cela débute plus tôt désormais ; il y a maintenant des équipes nationales féminines M16, M17 et M19. Je pense que c'est très important de pouvoir jouer contre des filles du même âge au niveau international, c'est une expérience différente, on voit l'avancée de la progression des autres filles du même âge.

Personnellement, j'ai toujours trouvé ça très excitant quand j'étais plus jeune d'affronter d'autres filles d'autres pays afin de voir où j'en étais. Mon objectif a toujours été de jouer à l'étranger et, à travers cela, on peut évaluer son niveau. Quand on peut participer à des phases finales chez les jeunes, on acquiert plus de confiance en soi. Je pense qu'en Suisse, nous ne sommes pas les meilleures en termes de confiance en soi, ce n'est pas quelque chose que nous avons en nous, et c'est pourquoi il est très important pour les joueuses suisses de participer (à de tels tournois) très tôt afin d'acquérir plus de confiance en soi.

UEFA.com : Voyez-vous des différences entre le niveau quand vous jouiez chez les jeunes et le niveau actuel ?

Dickenmann : Il a beaucoup progressé techniquement… l'image est également meilleure. Dans de nombreuses équipes, mis à part peut-être la Corée du Nord, il y a des filles aux cheveux longs qui jouent, ce n'est nécessairement pas très important pour moi mais l'image a changé ces 10 à 15 dernières années.

Le niveau a beaucoup progressé, et c'est bien de voir différentes équipes gagner. La France a gagné (la Coupe du Monde féminine des moins de 17 ans de la FIFA) cette fois, autrefois il s'agissait toujours des mêmes nations comme les États-Unis, la Norvège, la Chine était forte également, l'Allemagne était toujours devant. Mais le haut de la pyramide est plus large désormais et beaucoup de pays ont rejoint le sommet. C'est bien de voir que le football féminin progresse dans le monde entier.

UEFA.com : En quoi est-ce important de rencontrer de jeunes joueuses, et que pouvez-vous leur conseiller afin de réaliser une carrière comme la vôtre ?

Dickenmann : Je me rappelle que quand j'avais 13-14 ans, j'admirais les joueuses de l'équipe nationale. C'était mes modèles. C'est pourquoi c'est génial pour les filles d'aider les jeunes joueuses. On ne peut pas changer grand-chose en un seul jour, mais on peut leur montrer deux ou trois trucs, et j'espère que nous leur avons apporté beaucoup de plaisir. Peut-être les avons-nous motivées encore plus à continuer de jouer au football et leur avons-nous montré qu'on peut avoir un objectif dans le football féminin.

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