Le Pharaon tombe à pic
jeudi 1 octobre 2015
Résumé de l'article
Monaco 1-1 Tottenham
L'égalisation de Stephan El Shaarawy sauve Monaco de la défaite contre le Spurs.
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Un nul logique qui permet à Tottenham de conserver la première place du groupe avec quatre unités. Monaco compte de son côté deux points mais conserve encore toutes ses chances de qualification.
Après Leeds, Newcastle, Manchester United, Chelsea, Liverpool et Arsenal, Tottenham était la septième formation anglaise opposée à l’AS Monaco sur la scène européenne et sous la pluie.
Dans un début de rencontre équilibré, Nacer Chadli était le premier à faire passer un frisson dans le Louis II mais sa frappe enroulée passait de peu au-dessus du cadre.
Les Spurs parvenaient néanmoins à faire la différence quelques minutes plus tard. Bien servi à l’entrée de la surface, le nouvel international Dele Alli voyait sa frappe repoussée par Danijel Subasic mais Andrea Raggi contrait involontairement le ballon pour Erik Lamela, qui n’avait plus qu’à pousser le cuir dans le but vide.
Les joueurs de Leonardo Jardim tentaient bien de répondre avant le retour aux vestiaires mais c’était sans compter sur Hugo Lloris, l’ancien gardien du voisin niçois, qui écartait le danger pour permettre à Tottenham de conserver son avance au tableau d’affichage à la pause.
Quatre minutes après la reprise, Christian Eriksen s’essayait sur coup franc mais sa frappe manquait quelque peu de puissance.
Malgré de nombreuses opportunités sur coup de pied arrêté, les joueurs de la Principauté ne parvenaient pas à réagir ce qui irritait particulièrement l’entraineur monégasque sur son banc. Vingt minutes avant la fin du temps réglementaire, Dier n’était pas loin de doubler la mise sur corner mais Subasic s’interposait pour garder espoir.
Il fallait finalement attendre la 80e minute pour voir l’ASM à l’attaque. Lancé sur le côté droit, Nabil Dirar adressait un centre parfait à destination de Stephan El Shaarawy qui crucifiait Lloris de la tête pour trouver l’égalisation.
Quelques secondes plus tard, le passeur décisif contraignait Lloris à se détendre : C’était la dernière occasion d’une rencontre qui s’achevait sur le score d’un but partout.
