Rebrov prêt pour la gagne au Dynamo Kyiv
lundi 16 février 2015
Résumé de l'article
Une chose n'a pas changé depuis les années de Serhiy Rebrov au FC Dynamo Kyiv : les joueurs de talent y sont toujours les bienvenus.
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Ancienne seconde pointe d'un duo redoutable avec Andriy Shevchenko au FC Dynamo Kyiv, Serhiy Rebrov s'y fait désormais un nom comme entraîneur. Le Dynamo mène le championnat ukrainien à la trêve et affronte l'EA Guingamp en seizièmes de finale d'UEFA Europa League. Le quadra passé par les Tottenham Hotspur FC et Fenerbahçe SK nous parle, entre autres, de sa transition des pelouses vers le banc du club.
UEFA.com : Le Dynamo est-il prêt à remporter des titres, ou le club se cherche-t-il encore ?
Rebrov : La façon dont je vois les choses est que, avant chaque compétition, nous devons viser la victoire. Les joueurs doivent se concentrer sur chaque match. Si vous vous préparez correctement, alors vous avez des chances de l'emporter. Pour les joueurs et les entraîneurs, il est important de tout donner sur le terrain. Le résultat peut ne pas être celui escompté, mais au moins vous n'aurez rien à vous reprocher.
UEFA.com : Décrivez-nous vos années sous la direction de Valeriy Lobanovskiy ?
Rebrov : Beaucoup d'entraîneurs ont influencé ma carrière, mais Valeriy probablement plus que les autres. Il a guidé mes premiers pas dans le football. Mais chaque entraîneur a eu une influence - vous pouvez tirer quelque chose de chacun d'eux. Entraînements, gestion des compétitions, des matches... vous découvrez toutes sortes de façons de travailler.
UEFA.com : Il existe une longue tradition d'anciens joueurs devenus entraîneurs au Dynamo. D'où vient-elle ?
Rebrov : Du fait que les présidents y voient beaucoup d'avantages. Choisir un joueur qui a passé de nombreuses années au club, c'est forcément bénéfique. Mais il est important de ne pas entraîner directement après avoir pris sa retraite de joueur. Il faut étudier avant.
UEFA.com : Comment trouvez-vous ce Dynamo, par rapport à celui de vos années de joueur ?
Rebrov : Quand je jouais, il y avait peu d'étrangers. Les joueurs des anciennes républiques soviétiques n'étaient pas considérés "étrangers", nous parlions la même langue, avions connu les mêmes formations. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus compliqué à cause de toutes les nationalités différentes. Mais le problème reste le même : il faut construire un groupe. Au cours de la première moitié de la saison, on l'a senti chez les joueurs, ils voulaient travailler et prouver quelque chose en équipe, gagner en équipe. On le voit clairement aujourd'hui.