Pas d'exploit pour Bordeaux
mercredi 14 avril 2004
Résumé de l'article
Valencia – Bordeaux 2-1 (Total : 4-2)
Bordeaux, trop tendre face au leader de la Liga, s'est encore incliné.
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Les deux buts encaissés à la fin du match aller ont pesé très lourd à Mestalla où Valence n'a pas eu à forcer son talent pour rejoindre le Villarreal CF pour une demi-finale 100% levantine. Pour Bordeaux, 11e du Championnat sans crainte ni grand espoir, le rêve est passé.
Mestalla à moitié vide
Après cette défaite cruelle à l'aller, Bordeaux était contraint à l'exploit dans un stade Mestalla à moitié vide. Alors que Rafael Benítez avait appelé ses socios à soutenir les leurs, les supporteurs auront préféré se réserver pour ce week-end et la réception de la Real Sociedad de Fútbol en Liga…
Difficile sans Chamakh
Bien que condamnés à marquer à plusieurs reprises, les Français ne se ruaient pas à l'attaque. Même s'ils avaient le monopole du ballon, la prudence était de mise en l'absence de Marouane Chamakh, le buteur providentiel de Bordeaux en Coupe d'Europe.
Valence ouvre le feu
La première occasion, dans les pieds de Fabián Canobbio, était toutefois valenciane, mais l'Uruguayen ne trouvait pas le cadre à 10 mètres du but. Très réaliste, le leader de la Liga, mettait ainsi un frein aux ardeurs naissantes du tombeur du Club Brugge KV au tour précédent.
Ramé se couche
Peu à peu, Valence reprenait l'initiative, profitant de nombreuses imprécisions techniques des Girondins handicapés au milieu de terrain par l'absence d'Antonio Mavuba. Miguel Angulo en profitait pour frapper de nouveau et obliger Ulrich Ramé à se coucher promptement.
Sans souci pour Valence
La fin de la première période était sans souci pour la meilleure défense d'Espagne (21 buts en 31 matches) en dépit de toute la volonté de Juan Pablo Francia, trop seul à l'animation offensive.
Pellegrino de la tête
A la reprise, Xisco Muñoz voyait sa tête repoussée par Marc Planus in extremis. Le grand défenseur bordelais n'était pas là, sur le corner suivant botté par Francisco Rufete, pour s'opposer à son homologue Mauricio Pellegrino seul aux 6 mètres. Du crâne, l'Argentin ne faisait que concrétiser la domination espagnole.
Encore Rufete
Pas de quoi modifier les objectifs bordelais. Les hommes de Michel Pavon devaient toujours inscrire deux buts pour se qualifier. Las, le tarif passait à trois, quelques minutes plus tard. Sur un contre éclair mené par Angulo, Rufete, déjà buteur à l'aller, doublait la mise, insaisissable au milieu de la défense bordelaise.
Un but qui avive les regrets
Tandis que Valence commençait à faire tourner son effectif, Eduardo Costa, sur sa première frappe cadrée de la partie, réduisait l'écart suite à un manqué de la défense espagnole après un coup franc de Francia. Quelques minutes plus tôt, Pavon avait sorti Pascal Feindouno et Deivid De Souza, ses deux attaquants, pour les remplacer par Paulo Costa et Franco.
Francia passe tout près
L'homme le plus dangereux demeurait toutefois Francia dont la reprise de volée frisait le montant de Santiago Cañizares et dont la frappe faillit tromper le gardien international. Deux balles de 2-2 qui auraient pu valoir quelques minutes de folie aux deux équipes. Au lieu de quoi Valence achevait paisiblement son match. Et empochait un billet mérité pour les demi-finales.