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Bordeaux craque en fin de match

Girondins de Bordeaux – Valencia 1-2
Le dernier quart d’heure a été fatal aux Bordelais, réduits à dix depuis la 26e minute.

S’il n’y a pas de surprises lors de l’entrée des deux formations sur le terrain, chacun des entraîneurs a bien fait des choix tactiques différents. Au schéma traditionnel des Girondins de Bordeaux, qui aligne la même équipe de titulaires qu’en championnat, avec une défense à quatre, Juan Pablo Francia et Albert Riera en milieux offensifs excentrés et Marouane Chamakh seul devant, l’entraîneur de Valence Rafael Benítez répond avec des rotations d’effectif. Il dispose d’un plus gros effectif et le prouve en laissant les défenseurs Roberto Ayala et Amedeo Carboni ou l’attaquant Miguel Ángel Mista sur le banc.

Riera n’attend pas
Avec ses meilleurs joueurs, c’est Bordeaux qui se montre le plus entreprenant. Pressé haut, Valence est pris à la gorge et ne parvient pas à sortir de son camp. Cela paye très vite puisqu’à la 11e minute, Riera, omniprésent frappe un coup-franc au premier poteau. Marco Caneira fait mine de toucher le ballon mais il rentre directement devant un Santiago Cañizares impuissant. 

Pluie de cartons
Le stade exulte mais ne tarde pas à gronder. Les coups pleuvent, le jeu est sans cesse interrompu. En un quart d’heure, l’arbitre distribue cinq cartons jaunes. Il expulse également le jeune Girondin Mavuba, coupable d’avoir involontairement heurté avec sa chaussure la tête de Mohamed Sissoko dans sa chute (33e). Passé ce moment de folie, le jeu s’équilibre. Valence est tout près d’exploiter sa supériorité numérique mais Jemmali sauve devant Ricardo Oliveira et Francisco Xisco (41e). Réorganisé à dix, Bordeaux a encore une mi-temps à tenir face au défi physique imposé par les Valencians et conserver son avantage.

Guerre des nerfs
Rafael Benítez ne peut être satisfait de la prestation de ses joueurs. Il fait entrer Ernesto Canobbio et Miguel Ángel Mista pour donner plus d’allant. Car si Valence domine, l’équipe ne se crée guère d’occasions. Les plus dangereux sont encore les Bordelais en contre. Michel Pavon a lui aussi fait des changements et remplacé Francia par Pascal Feindouno. Une option toujours offensive et risquée choisie par l’entraîneur girondin, qui espère sûrement un coup de génie du Guinéen.

Baraja en solo
Mais Valence, sans être impressionnant, va réussir à égaliser. Un coup-franc joué vite, Baraja qui s’enfonce dans le camp girondin, relayé par Sissoko et c’est le but, à la barbe de la défense centrale et du gardien Ulrich Ramé (75e). Dix minutes plus tard, une nouvelle incursion de Valence s'ajoute au malheur des Bordelais. Carboni trouve le poteau mais Francisco Rufete qui a suivi marque dans le but vide. C’en est trop pour des Bordelais courageux. Ils devront aller à Mestalla réaliser l’exploit.

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