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Ligue 1, un final à savourer

Avec la jeunesse lyonnaise, le rouleau compresseur parisien, l'OM de Marcelo Bielsa et l'outsider monégasque, la Ligue 1 nous régale.

Paris fête l'un des deux buts de Zlatan Ibrahimović, pas suffisant dimanche à Bordeaux
Paris fête l'un des deux buts de Zlatan Ibrahimović, pas suffisant dimanche à Bordeaux ©AFP/Getty Images

La défaite du Paris Saint-Germain 3-2 chez le FC Girondins de Bordeaux et le nul de l'Olympique Lyonnais chez l'Olympique de Marseille n'ont fait qu'épaissir le mystère de la Ligue 1, à neuf matches de la fin.

C'est la première fois depuis 2009/10 que le championnat de France est aussi serré à ce stade de la saison. Les trois premiers, Lyon, Paris et l'OM se tiennent en quatre points et Monaco est à quatre longueurs de l'OM avec un match en moins à jouer contre le Montpellier Hérault SC.

Champion ces deux dernières saisons, Paris détient probablement la clé de cette fin de saison. Si elle n'avait que le championnat à gérer, l'équipe qui vient de faire chuter le Chelsea FC en UEFA Champions League serait favorite, mais voilà, après avoir remporté le Trophée des champions cet été, la formation de Laurent Blanc court quatre lièvres de plus, ce qui lui promet un mois d'avril dingue, avec notamment un quart de C1 et une finale de Coupe de la Ligue.

Cela ne peut que réjouir ceux qui rêvent de mettre fin à l'hégémonie du puissant club de la capitale. À commencer par son ennemi intime de l'Olympique de Marseille, qui se prépare déjà pour le Classique du 5 avril. Ce match est très spécial, même quand les deux équipes sont dans le ventre mou du classement, alors quand elles jouent la gagne...

Pour l'heure toutefois, Lyon est le champion virtuel. Le club cher à Jean-Michel Aulas est en train de donner une leçon de formation à l'Europe entière. Dimanche encore, sept joueurs issus du club démarraient dans la chaude ambiance du Vél, emmenés par le meilleur buteur de Ligue 1 Alexandre Lacazette et celui que l'on surnomme déjà le Messi français, Nabil Fekir.

Deuxième en 2013/14, Monaco pourrait jouer les trouble-fête parmi les clubs des trois plus grandes villes de France. Avec sa défense dure comme le Rocher et ses attaquants en pleine confiance, les Princes n’arrêtent plus de remonter au classement. Avec neuf points sur les trois dernières journées, ils réussissent la meilleure performance des vingt clubs engagés. Ce final à quatre s'annonce passionnant.

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