Bleues, l’élixir gagnant ?
mardi 11 juillet 2017
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Olivier Echaoufni révèle à UEFA.com de quoi est composé le groupe qui pourrait aller jusqu'au bout à l'EURO 2017. Un élixir au savant dosage.
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L’année 2017 pourrait être la bonne pour l’équipe de France féminine. Et cette fois, pour passer les quarts de finale d’un EURO pour la première fois de l'histoire des Bleues, le sélectionneur Olivier Echouafni espère bien avoir trouvé la formule magique.
Cette formule, c’est ce que tout alchimiste du football rêve de trouver : un savant mélange d’expérience et de jeunesse qui permet de concocter un groupe soudé et homogène tout en étant hétéroclite de sorte à bénéficier de qualités variées et finir par enfin dominer l’Europe.
"Une certaine particularité"
Ces joyaux, justement, l’équipe de France version 2017 en compte huit de moins de 22 ans, soit cinq de plus qu’en 2013, quand elle s’est fait éliminer aux tirs au but par le Danemark, en quarts de finale.
"Ce sont des joueuses qui ont une certaine particularité", dévoile le sélectionneur dans une interview avec UEFA.com. "Celle d’avoir gagné des titres avec leurs équipes de jeunes en équipe nationale."
En effet, sur ces huit jeunes de moins de 22 ans, Aissatou Tounkara, Griedge Mbock Bathy, Sandie Toletti et Kadidiatou Diani ont remporté la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 2012 et l’EURO U19 l’année suivante, avec Clarisse Le Bihan et Claire Lavogez. La benjamine des Bleues à 20 ans, Grace Geyoro, a elle aussi été du titre en 2012.
"Elles amènent de la fraîcheur, de la spontanéité, de l’insouciance et ça crée un beau mélange avec les joueuses expérimentées", ajoute le coach (44 ans). "On a un petit peu tous les types de profils, ce qui nous permet d’avoir quelque chose d’assez homogène. Ce sont des profils de joueuses qui ont gagné des titres et qui commencent à mettre une hiérarchie un peu différente dans le groupe."
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"C'est le haut niveau"
Cependant, sauter le pas entre équipes de jeunes et les A est loin d’être gagné, comme le fait remarquer Sakina Karchaoui qui est elle aussi passée par les U17 et les U19 françaises. "Quand on passe des jeunes aux A, il faut qu’on comprenne plus vite les informations", explique la défenseur aux 11 sélections qui a gravi les échelons à une allure fulgurante. "Le ballon tourne plus vite. Tout va de plus en plus vite. C’est le haut niveau, il faut s’y faire."
S’y faire très rapidement effectivement, puisque la France entre dans son tournoi demain, face à l’Islande. Peut-être le début du Grand Œuvre ?