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UEFA Women's Champions League, analyse tactique, Stanway, la clé bavaroise face à Arsenal

Le Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA analyse le quart de finale aller entre le Bayern et Arsenal, louant le pressing haut des visiteuses et la milieue de terrain anglaise Georgia Stanway.

Bayern 1-0 Arsenal, analyse tactique

Le Bayern Munich se rend à Londres pour le match retour de son quart de finale de l'UEFA Women's Champions League contre Arsenal avec un avantage de 1-0.

Pourtant, comme le montre l'analyse tactique du Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA, les deux équipes avaient des raisons d'espérer après un match aller très disputé, mardi à Munich.

Bayern 1-0 Arsenal

Systèmes

Bayern

L'équipe du Bayern était inchangée par rapport à celle qui s'imposait 5-0 contre Cologne quatre jours plus tôt et se présentait dans un 4-2-3-1 dans lequel l'une des deux milieues défensifs, Stanway (31), avait un rôle clé dans la construction du jeu, comme le souligne l'analyse vidéo ci-dessus.

Sans le ballon, le Bayern passait en 4-4-2 avec Magull (16) qui pressait aux côtés de Schüller (11). En deuxième mi-temps, les Bavaroises ont défendu de plus en plus bas, Magull se repliait pour garantir la présence de neuf joueuses de champ en défense.

Arsenal

Si le système de départ était un 4-3-3, Arsenal jouait le plus souvent en 4-2-3-1 avec la capitaine Kim Little (10) et Lia Wälti (13) dans les rôles de milieues de terrain défensives et Frida Maanum (12) placée devant elles. Les milieues de terrain ont travaillé dur et efficacement pour récupérer le ballon, Little terminant la soirée avec le plus grand nombre de récupérations de balle du match (12).

Ce que nous avons observé

Le Bayern a terminé ce match aller avec une courte avance, mais le Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA a noté le pressing haut d'Arsenal qui a causé des problèmes à l'équipe allemande, ainsi qu'une forte prestation individuelle de l'attaquante australienne des visiteuses, Caitlin Foord.

L'analyse vidéo ci-dessus commence par deux séquences qui illustrent le poison que représentait Foord : elle percute sur son aile et met un ballon au second poteau dans la séquence 1, puis, dans la séquence 2, elle se fraye un chemin entre les lignes avant de tenter à nouveau sa chance.

Foord a effectué 25 passes dans les 30 derniers mètres, soit huit de plus que n'importe quelle autre joueuse sur le terrain et un total surpassé uniquement, dans les matches de cette semaine, par Patri Guijarro et Salma Paralluelo (FC Barcelone). Les statistiques soulignent son implication : huit prises de balle avec un taux de réussite de 87,5 % et sept centres, dont trois réussis (l'un d'entre eux a offert une occasion de but à Stina Blackstenius).

L'autre caractéristique du jeu d'Arsenal était son pressing qui lui permettait de récupérer le ballon et de se créer des occasions. Dans la séquence 3, on voit Arsenal presser haut sur le terrain, fermant les angles de passe et forçant une perte de balle qui mène à une occasion de but. La séquence 4 en est un autre exemple : le Bayern est repoussé sur son flanc droit et Arsenal se crée rapidement une autre occasion grâce à un jeu de combinaison soigné de l'autre côté du terrain.

En deux minutes, Bayern 1-0 Arsenal

Selon le Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA, Arsenal a exercé « un bon pressing pour récupérer le ballon, ce qui lui a permis de dominer et de jouer dans la moitié de terrain adverse ». Pour illustrer ce propos, l'équipe de Jonas Eidevall s'est classée deuxième cette semaine, derrière Barcelone, pour le plus grand nombre de passes dans la moitié de terrain adverse (291). Quant au résultat final, Arsenal a tiré 25 fois au but. Et avec deux fois plus de tirs cadrés que le Bayern (six contre trois), il a ont terminé la rencontre avec un xG de 2,19 contre 1,15 pour les Bavaroises.

Du point de vue du Bayern, la joueuse qui a vraiment attiré l'attention du Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA est la milieue de terrain anglaise Stanway. Dans la séquence 5, on la voit proposer des options de passe à sa gardienne et à ses défenseures centrales ; elle prend ensuite la responsabilité de porter le ballon. Dans la séquence 6, Stanway se replie et cherche tout de suite à jouer une fois le ballon récupéré, en témoigne la passe dans les pieds de Lina Magull, que la capitaine du Bayern reprend pour offrir une occasion à Schüller.

Stanway a joué un rôle central dans les efforts du Bayern pour se dégager du pressing par des passes en profondeur et des changements de jeu. Elle a terminé la soirée avec le plus grand nombre de touches de balle (86) de toutes les joueuses sur le terrain. De plus, ses sept passes dans les 30 dernières mètres ont toutes trouvé une coéquipière.

En ce qui concerne les passes du Bayern, le Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA a utilisé le mot verticalité pour décrire les passes rapides et incisives. Les défenseures centrales d'Arsenal ont parfois eu du mal à défendre devant cette menace plus directe et les séquences 7 et 8 en donnent des exemples.

Saki Kumagai au secours du Bayern sur sa ligne

Le dernier point tactique présenté dans la vidéo est la façon dont le Bayern s'est appuyé sur ses latérales pour avancer sur l'aile et délivrer des centres, tout en étant en nombre dans la surface de réparation. C'est ce que l'on voit dans les séquences 9 et 10 et, chaque fois, c'est Schüller qui transmet le ballon à Rall, l'arrière droite, avant d'entrer dans la surface.

La première fois, le Bayern passe près du but, la seconde fois, il est récompensé. Après une phase de groupes où le nombre moyen de joueuses offensives dans la surface de réparation pour les centres était de trois, il convient de souligner qu'il y a quatre joueuses du Bayern dans la surface d'Arsenal chaque fois.

Par ailleurs, si le but victorieux de Schüller a été marqué d'une tête au second poteau, Arsenal a remporté plus de duels aériens (60 %) et, pour reprendre les termes du Panel des observateurs et des observatrices techniques de l'UEFA, « a généré du danger sur ses coups de pied arrêtés. » En phase de groupes, elles ont marqué trois fois sur coups de pied arrêtés et auraient donné suite à cette série sans les dégagements sur la ligne de but de Saki Kumagai et de Schüller.

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