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Jones se souvient du premier titre de Francfort

Dix ans après avoir aidé le 1. FFC Frankfurt à décrocher sa première Coupe féminine de l'UEFA, Steffi Jones se souvient de ce jour pluvieux.

Steffi Jones (cachée à gauche du trophée) et ses coéquipières célèbrent leur triomphe en 2002 sous la pluie de Francfort
Steffi Jones (cachée à gauche du trophée) et ses coéquipières célèbrent leur triomphe en 2002 sous la pluie de Francfort ©Getty Images

Steffi Jones est l'ambassadrice de la finale de l'UEFA Women's Champions League qui se jouera à l'Olympiastadion de Munich le 17 mai – dix ans après avoir joué un grand rôle dans la première finale féminine européenne dans un autre stade allemand.

Pour le dernier match disputé au Waldstadion de Francfort avant qu'il ne soit reconstruit pour la Coupe du Monde de la FIFA 2006, le 1. FFC Frankfurt s'était offert la toute première Coupe féminine de l'UEFA, Jones ouvrant la marque dans ce succès 2-0 face à l'Umeå IK. Jones, qui avait ensuite rejoint le Washington Freedom avant de revenir à Francfort et de connaître un nouveau succès en 2006, se souvient bien de ce jour.

"C'était la première fois que l'on jouait dans le stade des hommes, un grand stade, et il pleuvait des cordes", raconte Jones. "Ce qui était un match normal pour l'équipe masculine était un grand événement pour nous. Et d'année en année, ça a pris de l'importance et attiré de plus en plus de spectateurs. Les clubs ont investi davantage pour essayer de remplir les stades et en ont fait un véritable grand rendez-vous. Je dois dire que la finale de la Champions League est en général quelque chose d'important."

Et notamment parce qu'à l'époque, une foule record de 12 106 spectateurs avait bravé la pluie pour regarder le match, preuve que la nouvelle compétition attirait déjà l'attention. Cela devrait être d'autant plus marquant à Munich, où quelque 30 000 supporters sont attendus alors que le club allemand tentera d'accrocher le quatrième titre de son histoire, le premier depuis que la compétition a été renommée en 2009.

Jones a confirmé que le public faisait une différence dans ces événements : "Le fait que l'on joue avec son club contre d'autres équipes internationales, c'est quelque chose d'extraordinaire. Avant, il n'y avait qu'en équipe nationale que l'on pouvait le faire. L'arrivée de cette compétition internationale a été spéciale. Ça vous donne des frissons. C'était énorme à l'époque."

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