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Bompastor et Schelin motivées

Sonia Bompastor et Lotta Schelin étaient absentes l'année dernière et espèrent que leur présence sera bénéfique à Lyon pour la finale.

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Il y a un an, l'Olympique Lyonnais s'inclinait en finale de l'UEFA Women's Champions League face au 1. FFC Turbine Potsdam à Getafe. Douze mois plus tard, les deux équipes se retrouvent à Craven Cottage, mais cette fois, les Lyonnaises pourront compter sur Sonia Bompastor et Lotta Schelin.

Bompastor est revenue à Lyon l'été dernier avec sa coéquipière en équipe de France Camille Abily après un passage aux États-Unis. L'attaquante suédoise Lotta Schelin, blessée, avait manqué la finale 2010, et après neuf buts inscrits en Europe cette année, elle est en pleine forme pour le grand soir.

"Les filles ont mis du temps à oublier la douloureuse expérience de l'année dernière, perdre aux tirs au but alors qu'elles avaient deux buts d'avance (dans la séance de penalties)", a déclaré Bompastor à UEFA.com. "Nous sommes conscientes de la chance qu'on a cette année de jouer la finale à nouveau, et pourquoi pas la gagner ? Nous sommes confiantes et positives."

Schelin a ajouté : "Je suis vraiment impatiente. Et je pense que toute l'équipe l'est également car l'année dernière on a déjà joué contre elles, et on veut prendre notre revanche. Je suis très heureuse d'être là, et d'être sur le terrain."

Le président de l'OL Jean-Michel Aulas est aussi ambitieux pour son équipe féminine que pour les garçons. Et même en l'absence de Bompastor, le club est allé de l'avant. Patrice Lair est arrivé au poste d'entraîneur l'été dernier, et les a menées à un cinquième titre consécutif, remportant ses 21 matches.

"L'équipe a beaucoup changé, le coach est différent, le groupe a changé, il y a de nouvelles joueuses", a expliqué Bompastor. "Et je pense que depuis mon départ, l'équipe a gagné en confiance et en expérience avec la finale l'année dernière. Les filles sont aujourd'hui capables de gagner le titre."

Bompastor a déjà travaillé avec Lair au Montpellier Hérault SC, elle le connaît bien. "Il est très rigoureux, il aime travailler dur", a-t-elle précisé. "On a eu la chance d'être championnes depuis plus d'un mois, et on a eu beaucoup de temps pour travailler ensemble et se préparer pour cette finale", a-t-elle poursuivi. "[Lair] ne laisse rien à la chance. On a travaillé sur chaque aspect du match de demain, alors on verra comment ça se passe. On ne sait jamais comment se passe une finale, mais au moins, ce ne sera pas de la chance, on s'est préparées à tout."

Comme Potsdam, double champion d'Europe et doté de joueuses ayant l'habitude de gagner des trophées sur la scène internationale avec l'Allemagne, véritable force dominante du football féminin. Le secret pour battre des équipes de ce pays est une chose qui laisse Schelin perplexe.

"Elles sont toujours très fortes, même avec l'équipe nationale suédoise, on a toujours des difficultés face aux Allemandes. Mais en même temps, comme l'année dernière, ce sont nos occasions manquées qui nous ont fait perdre. Il faut jouer et j'espère qu'on pourra gagner avant les tirs au but", a conclu la Suédoise (27 ans) qui se verrait bien soulever le trophée jeudi soir à Londres.