Georges salue l'apport de Lair
vendredi 20 mai 2011
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Laura Georges estime que les progrès réalisés par Lyon sous la houlette de Patrice Lair peuvent lui permettre de battre Potsdam en finale.
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Battu aux tirs au but par le 1. FFC Turbine Potsdam la saison dernière en finale de l'UEFA Women's Champions League, l'Olympique Lyonnais est une équipe nouvelle depuis l'arrivée de son entraîneur Patrice Lair.
Après la courte défaite face à Potsdam en mai dernier, Patrice Lair succédait à Farid Benstiti le mois suivant et déclarait : "Je n'ai pas peur de dire que je suis ici pour gagner la Champions League." Le voilà aujourd'hui à une victoire de son objectif, et Laura Georges, élément clé de la défense lyonnaise ne tarit pas d'éloges au sujet de son nouveau coach.
"On a fait une excellente pré-saison. On a travaillé différemment, et tout se passe très bien. On a travaillé très rigoureusement, on a progressé au niveau tactique et on s'est beaucoup concentrées sur ça. C'est une manière de travailler et une approche différentes. L'équipe s'est vraiment bien adaptée à ses méthodes d'entraînement. On peut voir les résultats maintenant."
Et l'impact positif de Lair est évident, mais ses joueuses devront-elles faire autrement pour inverser la déception de la saison dernière à Getafe ? "Tout d'abord, garder notre fighting spirit", a ajouté Georges. "Nous allons devoir hausser notre niveau de jeu et montrer de la détermination sur le terrain. On ne doit pas trop réfléchir. Si on va aux tirs au but, on pourra se servir de l'expérience de l'année dernière".
Considérant Fatmire Bajramaj comme la plus grande menace de Potsdam, Georges se souvient d'être passée de peu à côté de la victoire la saison dernière. "Malheureusement, on perd sur le dernier penalty", explique-t-elle. "Quelle déception, on était si proche de notre objectif. Je me souviens qu'on avait fait un excellent match,mais on peut faire mieux. On a une nouvelle chance de prendre notre revanche."
La finale des filles, qui aura lieu à Craven Cottage, dans l'ouest de Londres, sera jouée 48h avant la finale des garçons dans la capitale anglaise. "Je suis très heureuse de rejouer une finale et d'avoir la possibilité de la gagner avec cette équipe", a-t-elle ajouté. "Londres, je ne connais pas la ville, je la connais par réputation. Si on pouvait fêter un titre ici, sur une superbe pelouse, ce serait idéal."