Umeå n'a pas peur du Zvezda

Mika Sankala, l'entraîneur de l'Umeå IK, martèle que c'est "seulement la mi-temps" de la demi-finale de la Coupe féminine de l'UEFA et espère effacer la défaite 2-0 subie en Russie dimanche dernier face Zvezda-2005 pour atteindre une deuxième finale d'affilée dans la compétition.

"Mi-temps"
Battue par une équipe de Zvezda qui a pourtant disputé la dernière demi-heure du match aller à neuf joueuses, Sankala est confiante sur les chances des Suédoises. "Après le match en Russie, nous sommes seulement à la mi-temps", déclare-t-elle à uefa.com. "La différence, c'est que les 90 dernières minutes, nous les disputons à domicile. Tout est possible." Si Umeå ne compte aucune blessée dans ses rangs, l'équipe sera pourtant privée de son internationale suisse Ramona Bachmann (suspendue). "Ramona a des qualités très rares. Son absence va faire porter davantage de responsabilités à d'autres joueuses, mais je suis confiante."

Un long voyage pour les Russes
Obligées de disputer le match aller à 500 km de chez elles, à Kazan, par manque de licence UEFA de leur stade, les Russes de Zvezda devront cette fois prendre deux correspondances aériennes avant d'arriver à Stockholm. "Mais ce ne sera pas terminé, car il nous faudra faire six heures de bus pour arriver à destination", décrit l'entraîneur russe Aleksandr Grigoryan, qui sera privé de Valentina Savchenkova, la Meilleure joueuse russe de l'année 2008, à cause de son expulsion à l'aller. Il faudra également faire sans un autre membre de l'entrejeu, Maria Dyatchkova, qui sera bientôt opérée du genou. Ce match retour sera disputé sur une pelouse synthétique, ce qui ne gène pas Grigoryan. "Ce ne sera pas un problème pour nous, car nous sommes capables de jouer dans de telles conditions", affirme-t-il.