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Deux surprises et deux favoris dans le Groupe A

Le Groupe A ouvre vendredi avec l'opposition entre l'équipe surprise, la Géorgie, et l'Allemagne, pendant que la France se mesure à l'Islande.

Les quatre sélectionneurs du Groupe A veulent mettre la main sur le trophée
Les quatre sélectionneurs du Groupe A veulent mettre la main sur le trophée ©Sportsfile

Le Groupe A du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA ouvre vendredi avec l'opposition entre l'équipe surprise, la Géorgie, et le finaliste de l'année dernière, l'Allemagne, pendant que l'équipe de France, vainqueur en 2004, se mesure à l'Islande.

Le sélectionneur géorgien Vasil Maisuradze a qualifié ses troupes pour la phase finale contre toute attente, en terminant en tête d'un groupe de tour Élite comprenant - excusez du peu - l'Espagne et l'Angleterre, soit deux anciens vainqueurs de la compétition.

"Pour notre petit pays, c'est une vraie responsabilité de jouer ce tournoi", explique Maisuradze. "On a travaillé dur et voilà le résultat."

Mais son équipe ne va pas se contenter de participer et les Géorgiens sont bien décidés à surprendre, dès vendredi face à l'Allemagne. "On est prêts à tout donner à chaque match pour montrer qu'on est fiers de jouer ce Championnat d'Europe. L'Allemagne fait partie des favoris, mais on reste optimistes, surtout après nos prestations contre l'Espagne et l'Angleterre."

Son homologue allemand Stefan Böger est conscient du danger, alors même que son équipe surfe sur une vague de 25 matches sans la moindre défaite. "La Géorgie possède des joueurs vifs et techniques, qui ne lâchent rien", révèle Böger. "Toutes les équipes ont prouvé leurs qualités, il n'y a donc ni surprises ni favoris dans le groupe."

Le sélectionneur français Jean-Claude Giuntini abonde dans le même sens au moment d'affronter l'Islande. "C'est un adversaire très coriace et surprenant", admet Giuntini, malgré six victoires en six matches de qualification. "On va croiser trois équipes très solides, qui ont réussi de très belles choses en éliminatoires. Mais les joueurs sont heureux d'être là et pleinement concentrés."

La présence de l'Islande (qui dispute le tournoi pour la première fois depuis 2007, année où elle a terminé au dernier rang de son groupe) est elle aussi une surprise. Le sélectionneur Gunnar Gudmundsson sait que la phase finale s'annonce rude, malgré son parcours impressionnant.

"Ça s'annonce difficile", prévient-il. "On ne part pas favoris. Mais, si le résultat compte, ce tournoi est surtout l'occasion pour les joueurs d'apprendre beaucoup. C'est une opportunité unique."