Bastos, Robinho et Jádson sont passés par le futsal

La finale à quatre de la Coupe de futsal de l'UEFA débute vendredi au Kazakhstan avec les quatre meilleurs clubs continentaux en lice pour remporter le titre.

Le Brésil est champion du monde de futsal en titre et demeure la référence suprême en matière de gestes techniques. UEFA.com a interrogé trois vedettes auriverdes de football à 11 pour savoir dans quelle mesure le futsal avait contribué à leur progression

Michel Bastos (Olympique Lyonnais)
C'est un jeu technique et rapide, à base de passes courtes, tout ce dont les Brésiliens raffolent. On peut voir de jolis gestes techniques et des phases de jeu superbes, c'est ce qui plaît tant chez nous. On a un joueur, Falcão, qui sait tout faire avec la balle. Les Brésiliens adorent, c'est pour ça que ce sport est aussi populaire là-bas.

J'y ai joué quand j'étais petit, à l'école. À l'époque, on pouvait choisir un sport à l'école et, dans chaque école, il y avait un terrain de futsal. J'ai commencé à l'école, puis j'ai joué dans un club de ma ville. J'avais 7 ou 8 ans. Quand je suis en vacances au Brésil, je joue avec des amis et ça finit souvent en futsal.

Robinho (AC Milan)
Ronaldo, le fenômeno, a commencé par le futsal, comme Ronaldinho... et moi ! Aujourd'hui, il y a d'autres jeunes, comme Neymar, qui sont aussi passés par là. La majorité des dribbleurs, qui ont cette capacité à jouer vite, sont issus du futsal.

Jádson (FC Shakhtar Donetsk)
C'est un sport très rapide... Il faut penser très vite. C'est ce que j'ai gardé du futsal, cette faculté à réfléchir à toute vitesse. Je crois que je tiens cette caractéristique du futsal, et elle me sert beaucoup sur le terrain.

Suivez la Coupe de futsal de l'UEFA en direct du Kazakhstan grâce à l'équipe d'UEFA.com détachée sur place. Vendredi, les demi-finales opposent le Sporting Clube de Portugal au club hôte du Kairat Almaty et le SL Benfica tenant du titre aux Italiens de l'ASD Città di Montesilvano C/5.