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Roubaix a déjà écrit l'histoire

L'entraîneur du Roubaix Futsal Nordine Benamrouche ne se fait guère d'illusion à l'approche du tour principal de la Coupe de futsal de l'UEFA, en Roumanie. Mais son club a déjà réussi son exploit.

Roubaix a déjà écrit l'histoire
Roubaix a déjà écrit l'histoire ©Roubaix Futsal

L'entraîneur du Roubaix Futsal Nordine Benamrouche ne se fait guère d'illusion à l'approche du tour principal de la Coupe de futsal de l'UEFA, en Roumanie. Mais son club a déjà réussi son exploit.

Une première en France
Le 11 septembre à 18 heures, dans la salle du ACS Odorheiu Secuiesc, Roubaix sera le premier club français à représenter son pays à un aussi haut niveau de la compétition. C'est la quatrième année que la France joue dans la Coupe de futsal de l'UEFA, la troisième pour Roubaix et jamais le club du nord de la France n'avait passé le tour préliminaire.

Salle surchauffée
Le mois dernier, les joueurs de Nordine Benamrouche ont saisi leur chance en organisant le mini-tournoi à domicile pour l'emporter dans une ambiance survoltée, alors que 2 000 personnes avaient poussé la porte de leur salle. Les voici maintenant propulsés face à l'Action 21 Charleroi, champion d'Europe en 2004/05, pour leur premier match en Roumanie.

L'Action intouchable ?
"Je ne vais pas m'inventer des choses, l'Action va remporter le groupe sans perdre un match", a déclaré Benamrouche. "C'est un club beaucoup plus structuré que nous et que nos autres adversaires même si, sur un match, on a l'habitude de dire que tout est possible. Mais c'est bien de commencer contre eux car cela nous donnera l'avantage de voir les deux autres équipes s'affronter et de préparer nos matches suivants."

A Charleroi, c'est 20 ans
L'entraîneur devrait pouvoir compter sur la totalité de sa force de frappe, des joueurs de DHR qui, pour la plupart, bénéficient de la possibilité d'avoir une double licence, ce qui leur permet de jouer en herbe et en salle, une mesure nécessaire pour pouvoir rivaliser au niveau européen. "J'ai l'habitude de dire qu'un joueur expérimenté chez nous a quatre ou cinq ans de futsal dans les jambes", explique Benamrouche. "A Charleroi, c'est 20 ans. Ils ont aussi une filière brésilienne qui fonctionne très bien mais nous sommes en mesure de rattraper rapidement notre retard."

La meilleure image
Ce ne sera pas pour cette fois, donc, même si Roubaix ne va pas en Roumanie sans ambition. Au vu de l'énergie dépensée par le président Messaoud Ferkioui pour financer ce voyage, un séjour "touristique" n'est pas envisageable. "On veut donner une bonne image de notre club, en jouant notre meilleur futsal mais aussi montrer le meilleur comportement possible en étant fair-play sur et en dehors du terrain", fixe Benamrouche.

Ancré dans la société
Car le futsal à Roubaix, ce n'est pas qu'une question de résultats. "Ce sport peut apporter beaucoup sur le plan de l'éducation", explique le président Ferkioui. Depuis qu'il a créé le club, ancienne émanation de l'AS Trois-Ponts, cet attaché parlementaire fait correspondre à ces mots des actes forts qui ancrent le club dans la société. La Fédération française n'a pas encore totalement mis en place ses compétitions de jeunes pour le futsal ? Ferkioui, crée le Challenge roubaisien (110 jeunes de 15 à 17 ans en 2008) pour les attirer vers la salle. Les deux premiers joueurs "détectés" de cette manière sont en équipe première.

Complémentaires
Ferkioui défend aussi l'idée que le futsal et l'herbe sont complémentaires : "On l'a vu la saison dernière. Ceux qui ont joué en salle pour nous ont également été promus dans leur club en herbe". Accroc de l'action, Ferkioui se définit comme un dirigeant qui trouve gratification dans "le plaisir que peuvent prendre les jeunes sur un évènement". La passion, la compétence et l'enthousiasme, tous les ingrédients sont là pour que ce premier tour principal ne soit pas le dernier à Roubaix.