Relève le Défi, UEFA Europa League, la montée en puissance de Nico Williams pour l'Athletic Club
mercredi 5 mars 2025
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« Ce serait un match à domicile pour nous et nous voulons jouer cette finale », déclare Nico Williams. « Remporter l'Europa League, un titre européen, avec l'Athletic Club serait incroyable. »
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Après le voyage de ses parents du Ghana vers l’Espagne, la famille Williams a accueilli un petit frère pour Iñaki en 2002. Dans le cinquième épisode de la série Relève le Défi de l’UEFA Europa League, nous mettons en lumière Nico Williams, vainqueur du dernier EURO, né à Pampelune.
Dans sa jeunesse, Nico et son frère passaient le plus clair de leur temps à jouer au foot. « Je me souviens très bien de la première fois où j’ai tapé dans un ballon », déclare l'intéressé. « J’avais toujours un ballon au pied, même quand j’allais à l’école. Le football me rendait super heureux. Je me souviens avoir joué avec mon frère dans le quartier, avec ses amis plus âgés. »
Peu de temps après que son frère Iñaki eut rejoint l'Athletic Club, Nico savait qu’il voulait suivre le même chemin. « Je voulais suivre les traces de mon frère, puis l'Athletic Club est venu me chercher. En tant que frère d’Iñaki, je me devais de jouer en équipe première, pour suivre le chemin qu'il avait tracé. C’était à nous de prouver que les frères Williams étaient capables de jouer ensemble en première division. »
Nico parle du lien avec son frère, de leur enfance à nos jours, et de la façon dont cette connexion profite à chacun d’eux sur le terrain.
« Pour moi, il est plus qu’un frère, il est un père. En fait, il est tout. En fin de compte, nous nous comprenons parfaitement. Nous comprenons chaque regard, chaque geste. Je connais son prochain déplacement sur le terrain et c’est un honneur de jouer avec lui. »
Après avoir regardé des images de ses premières minutes avec l’équipe première de l'Athletic Club, l’ailier espagnol a été submergé de joie alors qu’il était transporté dans le temps. « Mes débuts à San Mamés sont un souvenir inoubliable », dit-il. « Je me souviens que j’étais super nerveux. Mon frère était encore en train de s’échauffer. J’ai demandé s’ils m’avaient vraiment appelé, parce que je n’arrivais pas à y croire. C’était un moment dont j’avais toujours rêvé, surtout en rentrant à la maison et en voyant tout le monde pleurer de joie. C’était inoubliable. »
Après une performance impressionnante au Championnat d’Europe de l’année dernière avec l’Espagne, Williams se consacre maintenant au club basque et au football de clubs européen. Dans la campagne européenne de cette année, il joue un rôle clé et ça lui plaît.
« Jouer dans une compétition européenne est toujours spécial », dit-il. « Je n’en avais pas fait l’expérience jusqu’à très récemment. Un stade bondé et entendre l’hymne de l’Europa League, c’est incroyable, tout comme l'ambiance à San Mamés. »
Sachant que la finale de l’Europa League se déroulera à San Mamés, le stade du club de Bilbao, Nico Williams pense que la ville et le club sont animés par une motivation supplémentaire qui pourrait les aider à se qualifier pour le grand soir du 21 mai.
« Nous savons à quel point la finale est importante cette année », dit-il. « Le collectif a un enthousiasme énorme, tout comme les fans. La vérité, c’est que jouer la finale à domicile serait incroyablement spécial pour moi. Gagner la finale serait un moment que je n’oublierais jamais. »
L’attaquant ghanéo-espagnol reste humble dans la vie et se concentre sur les prochaines étapes de sa carrière, repoussant constamment ses limites. « Mon objectif est que l’on se souvienne de moi non seulement pour mes actions dans le football, mais aussi pour qui je suis », explique-t-il. « Être connu pour les valeurs que je défends et les leçons que j’ai apprises à la maison. Dans la période à venir, j’espère continuer à marquer des buts, car c’est pour ça que je suis attaquant. Je dois l’exiger de moi-même et, petit à petit, j’essaierai d’être meilleur. »