Auxerre décolle enfin
jeudi 2 décembre 2004
Résumé de l'article
AJ Auxerre - KS Amica Wronki 5-1
Après deux matches sans but, l'AJA a corrigé le dernier du Groupe F.
Corps de l'article
Par David Drujon au stade Abbé Deschamps
Grâce notamment à un triplé de Luigi Pieroni en 26 minutes, pour l'une de ses rares titularisations depuis son arrivée en Bourgogne, l'AJ Auxerre se relance en vue de la qualification pour les 16es de finale. Les Français s'emparent de la 3e place du Groupe F.
Dans quinze jours, tout est possible
En fonction du résultat de Grazer AK - AZ Alkmaar, le 15 décembre, tous les scénarios restent possibles dans deux semaines à Glasgow contre le Rangers FC.
Deux buts de plus, svp
En ballottage défavorable dans leur poule, les Auxerrois étaient dans l’obligation de s’imposer, jeudi soir, face aux Polonais de l’Amica Wronki avec, si possible, une différence de deux buts histoire de griller la politesse au Grazer AK (exempt) au classement.
Mignot arrive tôt
Le moins que l'on puisse dire, c’est que les joueurs de Guy Roux n’ont pas mis longtemps avant de s’atteler à une tâche qui, malgré la faiblesse de l’adversaire (11 buts encaissés en trois matches à l’heure du coup d’envoi), s’annonçait difficile. Après 20 secondes de jeu, Arkadiusz Malarz s’inclinait sur un coup franc bien tiré de l’entrée de la surface par Jean-Pascal Mignot (1-0, 1re).
Pieroni double la mise
A peine quatre minutes plus tard, c’était autour du jeune Luigi Pieroni de faire regretter aux Polonais leur déplacement en Bourgogne. Parti à la limite du hors-jeu, l’attaquant auxerrois profitait d’une sortie hasardeuse du gardien polonais pour placer au ras du poteau une frappe enroulée des vingt mètres (2-0, 5e).
L’Amica presse… et réduit la marque !
Avec deux buts encaissés au cours des cinq premières minutes, on aurait pu croire que la messe était dite et que les Polonais ne parviendraient jamais à relever la tête. Mais c'était mal connaître la vaillance des ces visiteurs qui, au lieu de courber l’échine, prenaient d’assaut la cage de Fabien Cool. Un premier centre de Zbigniew Grzybowski détourné par René Bolf sur son propre poteau laissait effectivement penser que les joueurs de l’Amica n’avaient pas dit leur dernier mot.
"Magic" Pieroni
Les 4es de l'Ekstraklasa parvenaient même à réduire la marque quelques minutes plus tard grâce à Pawel Kryszalowicz qui fusillait le gardien auxerrois à bout portant suite à une belle déviation de Bieniuk (2-1, 17e). Toutefois, si grâce à ce but l’Amica Wronki parvenait à revenir dans la partie, les malheurs du pauvre Malarz étaient loin d’être terminés. La faute à qui ? A un Luigi Pieroni complètement déchaîné. En deux temps, trois mouvements, l’attaquant auxerrois tuait cette fois-ci définitivement le match en transformant en buts deux centres parfaits de son co-équipier Kanga Akalé (4-1, 24e, 25e).
Le sort s’acharne sur les gardiens polonais
Dépité et visiblement touché aux adducteurs Malarz finissait par jeter l’éponge et était remplacé dans le buts par Radoslaw Cierzniak. Mais cela ne calmait pas pour autant les ardeurs des Bourguignons qui, par l’intermédiaire de Yann Lachuer mettaient d’entrée le nouveau gardien à contribution (32e puis 36e). Un gardien qui, d’ailleurs, n’allait pas passer beaucoup de temps non plus sur la pelouse puisque dès la reprise il se faisait expulser pour avoir arrêter un ballon avec ses mains en dehors de sa surface (47e), la poisse !
Kalou pour finir
Réduits à dix, privés de gardiens (c’est le milieu de terrain Marcin Burkhardt qui prenait place dans le but), on voyait mal désormais comment l’équipe polonaise pouvait parvenir à sauver la face. Dans ce contexte, nul ne fut surpris de voir Bonaventure Kalou enfoncer le clou (5-1, 56e). Et clore une soirée au scénario farfelu que les spectateurs de l’Abbé-Deschamps ne sont pas près d’oublier.