Baup demande de la solidarité face à l'adversité
mercredi 21 novembre 2012
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Conscient qu’un revers serait synonyme d'élimination pour l’Olympique de Marseille, Élie Baup veut "affronter l'adversité de manière collective".
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Parfaitement conscient qu’un revers pourrait marquer la fin de la campagne de l’Olympique de Marseille en UEFA Europa League, l’entraîneur Élie Baup demande à ses joueurs de prendre très au sérieux la visite du Fenerbahçe SK au stade Vélodrome, jeudi.
En tête du Groupe C, Fenerbahçe sera qualifié pour les 16es de finale s’il arrache un point dans le sud de la France, alors que Marseille sera éliminé s’il perd pendant que le VfL Borussia Mönchengladbach domine l’AEL Limassol FC.
"Nous sommes dans une période avec trois attaquants blessés", relève Baup, qui doit faire sans Mathieu Valbuena (dos), Loïc Rémy (élongation), André-Pierre Gignac (pied) et le défenseur Nicolas Nkoulou (adducteur). "La réalité du sport est là, on doit affronter l'adversité de manière collective. Il faut être solidaires, rester unis, avancer et rester cohérents. On doit plus garder le ballon, utiliser la largeur du terrain, préserver notre animation offensive. Un changement de système n'est pas à exclure. Mais on verra demain. Nous pensons qu'on peut se qualifier alors on va jouer avec cet objectif en tête."
Le capitaine marseillais Steve Mandanda ne dit pas autre chose, lui qui exhorte ses coéquipiers à "garder cette unité, cette confiance et ce projet commun qui permettent d'avancer". Le gardien international français reconnaît malgré tout la baisse de régime de son équipe, en grande partie due à l’enchaînement des matches et aux absences. "On connait une petite période de fatigue physique et psychologique à cause de l'enchaînement des matches, mais on a la chance de se rattraper en jouant tous les trois jours. On n'est pas dans notre meilleure partie de saison, on sait que ça arrive." Rien d’insurmontable d’après lui, cependant. "L'engouement est là au sein du groupe. À nous de faire au mieux pour remporter ce match. On en est conscients, à nous de jouer."
Dans le camp turc, on ne jure évidemment que par la qualification, à l’image de l’entraîneur Aykut Kocaman. "Notre objectif de demain est de nous qualifier pour les 16es de finale", annonce le technicien. "Fenerbahçe a une équipe très forte cette année et on veut aller loin. Si on peut régler les petits problèmes qu'on a, je pense que nous pourrons nous surpasser."
Il compte d’ailleurs tirer parti du coup de moins bien observé côté phocéen. "L'équipe de l'OM était dans une meilleure condition quand ils sont venus à Istanbul. Aujourd'hui, c'est nous qui avons un petit avantage. On veut en profiter."
Le défenseur Gökhan Gönül, lui, se montre beaucoup plus prudent et pragmatique. "On ne fait pas de calcul, on veut gagner pour se qualifier", affirme-t-il d’abord, avant de préciser : "Même s'il y a cinq points d'écart entre les deux équipes, rien n'est fait, et nous allons tout faire pour gagner ici à Marseille pour nous qualifier."