Adrián loue un "adversaire redoutable"
vendredi 27 avril 2012
Résumé de l'article
Adrián López a validé le billet de l'Atlético en finale de l'Europa League face à l'Athletic Club, une recontre qui s'annonce "de toute beauté".
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Sa volée a scellé le sort du Valencia CF et envoyé le Club Atlético de Madrid vers une finale d'UEFA Europa League que l'attaquant des Rojiblancos, Adrián López, annonce déjà "de toute beauté" face à l'Athletic Club.
Les vainqueurs de la première édition ont enchaîné 16 victoires en 18 rencontres depuis leur troisième tour qualificatif contre aux Norvégiens de Strømsgodset IF en juillet dernier. Dont 11 d'affilée avec celle de jeudi à Valence (1-0), où Tiago a vu le rouge en fin de partie.
"On savait qu'ils pousseraient devant", a déclaré Adrián. "Ils se devaient de tout donner devant leur public donc il nous fallait bien les attendre en leur faisant mal dès que possible."
Mais le mal avait déjà été fait à l'aller par les hommes de Diego Simeone à Madrid la semaine dernière. La soirée d'hier n'a fait que démonter qu'en plus, les Matelassiers savent absorber les chocs derrière.
"On a réalisé deux superbes demi-finales", poursuit l'attaquant. "Ce soir on a bien défendu. À l'aller il fallait laisser passer l'orage et au retour, on s'attendait à ce qu'ils viennent plus. On a eu des possiblités de contre et c'est comme ça qu'on a marqué. Après ça, on a pris l'ascendant."
Les Valencians n'ont su que répondre au 11e but européen du joueur de 24 ans en Europe cette saison, un superbe contrôle suivi d'une volée magistrale. L'Athletic est le dernier obstacle avant d'écrire une nouvelle page dans l'Histoire.
"L'Athletic ne manque pas de talents et joue merveilleusement ; ce sont des adversaires redoutables", se méfie le buteur. "Ils ne sont pas en finale sans raison et je pense que cette finale sera de toute beauté."
Pour le jeune gardien belge de l'Atlético Thibaut Courtois, bien malin qui pourrait prédire l'issue de lafinale jouée le 9 mai à la National Arena de Bucarest. "C'est du 50-50", avance-t-il sans se mouiller. "Avec l'Athletic Club tout peut arriver."