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Les Italiens des Young Boys sont prêts

"J'achète le maillot du Napoli tous les ans" déclare Raphaël Nuzzolo, milieu du BSC Young Boys, avant le match face au SSC Napoli.

Le milieu des Young Boys, Raphaël Nuzzolo, est un fan du Napoli
Le milieu des Young Boys, Raphaël Nuzzolo, est un fan du Napoli ©Getty Images

Le BSC Young Boys a des accents italiens cette année, ce qui pimente la réception du SSC Napoli lors de l'UEFA Europa League.

Berne a beau être germanophone, l'entraîneur Uli Forte n'est pas le seul à être heureux de recevoir une équipe italienne. "L'équipe et le staff est en grande partie composée d'Italiens ou de personnes d'origine italienne – dont les racines se trouvent dans le sud du pays. C'est très particulier pour nous" déclare Forte.

C'est un évènement pour lui. "J'ai toujours supporté le Napoli" ajoute-t-il. "Je me rappelle de la présentation de Diego Maradona, à San Paolo, quand j'avais dix ans. 70000 fans s'étaient réunis. Mais je veux gagner, et nous ferons tout pour."

Le milieu Raphaël Nuzzolo, tout comme Forte, est né et à grandi en Suisse, et il est très attaché à Naples, lieu de naissance de ses ancêtres. "Tous les ans, quand je suis en vacances, j'achète le maillot du Napoli" ajoute le joueur de 31 ans. "Ils ont des joueurs de classe mondiale. J'aime beaucoup Marek Hamšík, Gonzalo Higuaín et José Callejón. J'apprécie aussi Dries Mertens ; il est technique et rapide, comme moi, et il peut repiquer de la gauche pour tirer du droit."

Nuzzolo aussi veut battre le Napoli, lui qui a déjà battu une équipe italienne en 2012/13. "Nous avons remporté la double confrontation face à l'Udinese" se rappelle-t-il. "C'était particulier pour les joueurs d'origine italienne. Nous adorons cela. Nous voulons refaire le même coup, et nous avons prouvé que nous en sommes capables."

Le public bernois aura surement un gros rôle à jouer. Forte aussi espère que les fans des Young Boys sauront se la jouer Napolitains pour l'occasion. "Les deux équipes ont un public de feu. Mais les Napolitains vivent pour le foot. Je me souviens de la virée shopping d'Ezequiel Lavezzi dans le centre-ville. Plus personne ne bougeait."

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