Séville veut profiter du moment
vendredi 2 mai 2014
Résumé de l'article
"Pas assez de mots pour l'expliquer", a déclaré Ivan Rakitić après la qualification inespérée de Séville face à Valence.
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Stéphane Mbia a propulsé le Sevilla FC en finale d'UEFA Europa League en toute fin de rencontre, à la faveur des buts à l'extérieur (2-0 aller, 3-1 retour). Pour Rakitić, "Il n'y a pas de mots pour expliquer la victoire de ce soir". Quant à Daniel Carriço, ancien du Sporting Clube de Portugal, il estime que la finale à Turin le 14 mai face au SL Benfica aura une saveur spéciale.
Daniel Carriço, milieu de Séville
Je ressens une joie et un bonheur immenses. On voulait cette finale depuis le mois d'août. On a poussé et fini par obtenir ce but en fin de rencontre. Notre mission est accomplie. Dieu merci, on est en finale.
On savait tous que le Mestalla est une forteresse et on a mal démarré, en laissant des trous dans la défense, qu'on a vite payés.
Cette compétition nous enthousiasme depuis le début. Elle a tant donné à Séville ces dernières années avec son double titre, et maintenant on espère bien signer la troisième. La finale sera un match spécial, surtout pour moi qui suis Portugais, et face à mes anciens rivaux de Benfica.
Carlos Bacca, attaquant de Séville
Je ne sais pas s'il s'agit de ma meilleure expérience sur le terrain mais jouer une finale européenne est génial, et Dieu merci on l'a fait. On a travaillé pour ça et battu une grande équipe comme Valence. C'est difficile de décrire ce moment où Mbia marque le but, mais on a bataillé jusqu'au bout avec nos forces et faiblesses.
La finale sera compliquée contre Benfica car ils ont fait une saison extraordinaire et battu l'une des plus fortes équipes de la compétition. Mais on ne joue pas une finale, on la gagne.
Ivan Rakitić, milieu de Séville
Il n'y a pas de mots pour expliquer cette soirée, ce match. Maintenant, il faut préparer le suivant et continuer. Il faut profiter du moment. Avec un peu de chance on brandira le trophée bientôt, mais on sait que ce sera difficile. On doit positiver.