Séville-Betis, un derby puissance 2
mercredi 12 mars 2014
Résumé de l'article
Les résultats en Liga n'ont plus d'importance lorsque le Sevilla FC et le Real Betis Balompié s'affrontent en UEFA Europa League.
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Les résultats en championnat n'ont plus aucune importance lorsque le Sevilla FC et le Real Betis Balompié croisent le fer pour une place en quarts de finale d'UEFA Europa League.
C'est ce qui ressort du discours d'Unai Emery, dont les protégés comptent 13 places et 23 points d'avance sur un Betis au fond du seau en Liga. "Ce sera un grand match pour les deux équipes mais il n'y a pas de favori", a insisté le technicien. "On connaît très bien le Betis. Inutile de s'attarder sur les résultats passés, seul le présent compte. On veut profiter du moment et on jouera pour la gagne. Je m'attends à une rencontre serrée et pleine d'intensité." Emery se méfie tout particulièrement d'Alfred N'Diaye, pièce maîtresse de l'entrejeu des Verdiblancos, et de Ruben Castro, grosse menace en attaque.
Le FC Séville, qui reste sur trois succès de rang en Liga, ne manque pas non plus d'éléménts de qualité. On pense notamment au meneur croate Ivan Rakitić, qui savoure cette "occasion spéciale". "Je n'ai jamais disputé une affiche aussi électrique", confie-t-il. "C'est une chance incroyable de jouer ce derby sur la scène européenne. À Séville, tout le monde ne parle que de cela", s'enthousiasme-t-il.
Alors que le FC Séville reste sur deux succès par quatre buts d'écart à domicile lors du derby et que le Betis atteint les 8es de finale de la compétition pour la première fois depuis 2006, les visiteurs devront impérativement montrer leur meilleur visage : celui affiché en Europe avec un bilan d'une défaite en 10 matches. "Nous abordons ce match avec confiance", explique l'entraîneur du Betis Gabriel Calderón. "Nous devons poursuivre notre dynamique. On a bien joué contre Villarreal et le Rubin Kazan et il faut nous inspirer de ces matches-là."