Pandurii se plaît comme petit poucet
lundi 16 septembre 2013
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Les Roumains du CS Pandurii Târgu Jiu ont pris l'habitude de créer la surprise. Et c'est bien ce qu'ils ont l'intention de faire contre le Dnipro.
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Le CS Pandurii Târgu Jiu n'a peut-être ni les infrastructures, ni les supporters pour prétendre se hisser à la hauteur des grosses écuries roumaines, mais son esprit conquérant devrait fortement l'aider au moment de se lancer dans le Groupe E, à domicile contre le FC Dnipro Dnipropetrovsk, jeudi.
Créé en 1962, le club de Târgu Jiu a connu une ascension fulgurante depuis sa montée dans l'élite roumaine pour la première fois en 2005. Après avoir échapé deux fois aux affres de la relégation, Pandurii a terminé à la septième place en 2011/12 sous la direction de Petre Grigoraș. Douze mois plus tard, sous l'égide de l'ancien patron du CS Gaz Metan Mediaş, Cristian Pustai, le club terminait deuxième et accrochait une qualification historique pour l'Europe.
Habitué à défier les statistiques, le club n'était pas vraiment surpris en passant le troisième tour de qualification de l'UEFA Europa League aux dépens de l'Hapoel Tel-Aviv FC (tot. 3-2). Cerise sur le gâteau : après un revers 1-0 à l'aller contre le SC Braga en barrages, les Roumains s'imposaient 2-0 au Portugal après prolongation.
La réussite du Pandurii peut être mise sur le dos de transferts astucieux cet été. En effet, les joueurs ont été achetés à prix défiant toute concurrence et vendus pour un profit considérable, notamment le capitaine de la Roumanie Vlad Chiricheş, acheté par le FC Steaua Bucureşti avant de partir pour le Tottenham Hotspur FC cet été. Le VfB Stuttgart a également acheté le milieu offensif Alexandru Maxim pour 1,5 M€, Dan Nistor est parti pour l'Évian Thonon Gaillard FC et le défenseur polyvalent Vlad Alexandru a rejoint le Dnipro.
Dans l'autre sens, beaucoup d'étrangers, dont Paraskevas Christou et le milieu Nicandro Breeveld tandis que le meneur de jeu Eric Pereira (27 ans) assure le spectacle depuis son arrivée du Gaz Metan. Eric, né au Brésil, a demandé la nationalité roumaine après avoir passé six ans dans le pays et dans l'espoir d'être un jour appelé en équipe nationale.
"Tout le monde a confiance", assure Eric après la victoire 2-1 de Pandurii contre le FC Dinamo Bucureşti. "Personne ne nous donnait notre chance avant les qualifications mais nous, oui. Pourquoi n'aurions-nous pas confiance et ne rêverions-nous pas d'atteindre les 16es de finale ?"