Baraja compte sur Mestalla

Rubén Baraja appelle ses coéquipiers de Valencia CF à ne pas se compliquer la tâcher lors du quart de finale d'UEFA Champions League qui les opposera à un autre club espagnol, le Club Atlético de Madrid CF.

Le milieu de 34 ans estime que Valence doit profiter du match aller pour mettre en difficulté l'Atlético au Mestalla, où les locaux sont invaincus en onze rencontres européennes.

"L'Europa League est l'un de nos objectifs. On fait une saison réussie en championnat et on est remontés à bloc pour ce match. Il va falloir être agressif, on joue devant nos supporters. Ils sont conscients de l'importance d'un tel match, et ils vont nous aider, comme ils l'ont fait jusqu'à présent," prévoit Baraja.

"Ça s'annonce très équilibré. Il n'y a pas de match facile à ce niveau," ajoute l'Espagnol. "On est impatients et on veut saisir cette chance. On est en bonne forme, et on peut aller de l'avant avec confiance."

Ce n'est pas la première fois que Baraja affronte un club espagnol en coupe d'Europe. Il était déjà présent lorsque Valence s'était imposé face à Villareal FC en demi-finale de Coupe UEFA 2004 avant de remporter le trophée. Une double onfrontattion qui s'était alors achevée sur le score cumulé de 1-0. D'après Baraja, qui devrait partir titulaire en l'absence d'Éver Banega, tout se jouera au match retour à Madrid.

"C'est dommage qu'un club espagnol doive quitter la compétition à ce stade. C'est important de bien connaître son adversaire, et c'est le cas pour nous comme pour l'Atlético," ajoute Baraja. "Les deux équipes sont solides, et le vainqueur sera celui qui aura trouvé le meilleur équilibre entre l'attaque et la défense. Ça se joue en deux matches, donc il est inutile d'être bon à l'aller et mauvais au retour, il faut être bon dans les deux rencontres."

Ce match marquera également les retrouvailles entre Mestalla et Quique Sánchez Flores, qui a tenu les rênes de Valence entre 2005 et 2007. Pour Baraja, "Quique a fait de l'excellent boulot à Valence pendant deux ans. Il nous connaît par coeur, il sait comment on fonctionne. Mais nous aussi, on le connaît, lui et son équipe."

En septembre, les deux équipes s'étaient séparées sur le score de 2-2 au Mestalla, avant que Valence, troisième du championnat, ne subisse les foudres de Madrid le mois dernier. À domicile, l'Atlético avait étrillé 4-1 des Valencians réduits à 9 après les expulsions de Carlos Marchena et Miguel.

Baraja n'y accorde aucune importance. "On ne pense pas à se venger du match au Calderón. C'était un match différent, avec des cartons rouges. On doit rester très concentrés pour ne pas laisser la moindre chance à nos adversaires."