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Cissé : "Je suis né comme ça"

Grâce à un Djibril Cissé en pleine forme, le Panathinaikos FC rêve de poursuivre sa route en UEFA Europa League. Avant le choc face à l'AS Roma, l'ancien Auxerrois s'épanche sur sa soif de but.

Cissé : "Je suis né comme ça"
Cissé : "Je suis né comme ça" ©UEFA.com

Avant le 16e de finale aller du Panathinaikos FC face à l'AS Roma en UEFA Europa League, Cissé avait trouvé le chemin des filets à 19 reprises sur les scènes grecque et européenne. Et en toute fin de rencontre, l'attaquant s'est offert le luxe d'inscrire le but de la victoire face aux Italiens, impériaux en Serie A. Ce succès 3-2 rendra on ne peut plus indécis le match retour de jeudi. Cissé, vainqueur de l'UEFA Champions League en 2005 avec le Liverpool FC, rêve de couvrir son nouveau club de gloire. Mais il ne fait pas de mystère sur la raison qui l'a poussé à courir après le ballon rond.

Son talent de buteur - "Je crois que je suis né comme ça : j'ai toujours voulu marquer des buts, cela ne me disait rien d'être défenseur, milieu ou même gardien de but. Ce que je voulais, c'était marquer, depuis le tout début, dès l'âge de 7 ans... C'est dans mes gènes, si on veut."

Marseille - "J'étais un gros fan de Marseille à l'époque et Jean-Pierre Papin était mon idole. J'ai regardé de nombreuses vidéos de lui. Sa façon de se déplacer, de se positionner. Je ne le copiais pas, j'essayais d'avoir mon propre style en m'inspirant un peu de lui. Il y avait Deschamps, Boli, Desailly. Mais celui que je préférais, c'était Jean-Pierre Papin. Pour moi, c'était le meilleur joueur, le meilleur attaquant du moment, et aujourd'hui encore, en matière de buts, je le considère encore comme l'un des meilleurs."

Les blessures -
"La douleur physique n'est rien car l'organisme finira par se rétablir de toute façon. Toute la question, c'est de savoir si l'on est assez fort mentalement. Et ça, je peux vous assurer que c'est mon cas. La première fois que je me suis cassé la jambe, je me suis rendu compte que, si vous voulez être le meilleur, il faut être fort dans sa tête et je pense que c'est ce que j'ai montré aux gens. Un ou deux ans plus tard, je me suis cassé l'autre jambe. Beaucoup de gens ont parlé. On voyait déjà ma carrière finie. Ils ont parlé un peu tôt car je suis encore là.

Ses mentors, Roux et Bénitez - "C'est impossible de comparer les deux, car ce sont des périodes totalement différentes. Je n'étais qu'un gosse à Auxerre et Guy Roux a pensé faire de moi un homme. Benitez a essayé d'orienter mon jeu différemment, de me faire progresser et d'améliorer mon jeu. Les deux hommes n'ont rien à voir. Ils sont totalement différents dans leur manière de travailler. Mais ce sont tous les deux des êtres humains et des entraîneurs d'exception."