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Schaaf, il entraîne comme il jouait

Champion de Bundesliga en tant que joueur et entraîneur avec le Werder, Thomas Schaaf veut maintenant guider ses troupes vers son premier titre européen depuis 1992.

Thomas Schaaf, l'entraîneur du Werder Bremen
Thomas Schaaf, l'entraîneur du Werder Bremen ©Getty Images

À la veille de la finale de la Coupe UEFA, l'entraîneur du Werder Bremen, Thomas Schaaf, sait ce que vivent ses joueurs. L'ancien défenseur a disputé une finale européenne avec le club il y a 17 ans et espère le même résultat.

"Particulier"
Brême battait l'AS Monaco FC 2-0 à Lisbonne le 6 mai 1992 en finale de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne, le seul trophée européen du club. Schaaf entrait en cours de jeu. "C'est vraiment particulier", dit-il. "Je sais ce que c'est que de soulever une coupe comme celle-ci. Tous les joueurs aspirent à cela et en tant qu'entraîneur, je suis tout autant motivé par cet objectif. Demain nous verrons deux équipes solides tout faire pour gagner. Un succès serait formidable."

Remarquable
Formidable en effet, pour conclure un mois remarquable. Après avoir éliminé le Hamburger SV en demi-finales, Schaaf fêtait son dixième anniversaire à la tête du Werder. Deux semaines plus tôt, le club avait à nouveau battu Hambourg pour atteindre la finale de la Coupe d'Allemagne, et mettait fin aux espoirs de titre du même club du nord de l'Allemagne avec une victoire 2-0 en championnat. S'il ne l'était pas déjà, Schaaf est devenu le véritable héros du club.

"Des hauts et des bas"
Fidèle au même club tout au long de sa carrière et plus "ancien" entraîneur en Bundesliga, Schaaf rejoignait Brême chez les jeunes et disputait 262 matches de 262 en 17 ans. Il gagnait le titre de champion d'Allemagne en tant que joueur en 1993 et répétait l'exploit en tant qu'entraîneur il y a cinq ans. Il tentera d'en faire de même sur la scène européenne. "Nous avons eu des hauts et des bas cette saison", dit-il. "Nous avons été déçus parfois et en Bundesliga, nous n'avons pas obtenu les résultats souhaités mais vous qualifier pour deux finales et gagner contre des adversaires internationaux, ce n'est pas rien. Certains joueurs ne peuvent que rêver d'une saison pareille. Nous avons la possibilité de faire quelque chose d'extraordinaire. L'équipe mérite des félicitations."

Non à la gloire
Tout comme Schaaf mais celui-ci ne cherche pas la gloire, simplement une victoire finale. "La finale nous apportera une joie immense ou une grande déception", conçoit-il. "Ce serait formidable si c'était un moment de joie." En général avec Schaaf et le Werder, c'est comme ça que ça se passe.