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Galatasaray s’incline devant Guerrero

Galatasaray AŞ 2-3 Hamburger SV (tot. 3-4)
Après avoir été menés 2-0, les visiteurs ont décroché leur billet pour les quarts grâce à deux buts fantastiques de José Paolo Guerrero.

Paolo Guerrero (Hambourg), le grand bonhomme du match
Paolo Guerrero (Hambourg), le grand bonhomme du match ©Getty Images

José Paolo Guerrero est le héros du Hamburger SV, inscrivant deux buts pour permettre au club allemand de revenir à 2-2 puis dépasser le Galatasaray AŞ, validant du même coup son billet pour les quarts de finale.

Buteurs inspirés
Déjà handicapé par son nul 1-1 à domicile à l'aller, Hambourg semblait pratiquement éliminé de la compétition à 33 minutes du terme à Istanbul. Les locaux semblaient avoir fait le plus dur en prenant deux buts d'avance par Harry Kewell, sur penalty (42e), puis Milan Baroš (49e). C'était sans compter sur Guerrero. Après avoir réduit l'écart d'un lointain missile juste avant l'heure de jeu, l'international péruvien remettait le couvert trois minutes plus tard pour égaliser suite à une contre-attaque d'école. Déjà qualifiés au bénéfice des buts à l'extérieur, les Allemands enfonçaient le clou dans les arrêts de jeu par Ivica Olić pour finalement l'emporter 4-3 en cumulé.

La détermination de Baroš
De l'autre côté du terrain, Baroš éprouvait toutes les peines du monde à se débarrasser de son garde du corps Joris Mathijsen. Mais à trois minutes de la pause, il finissait par lui fausser compagnie pour provoquer la faute de Jerome Boateng dans la surface. Harry Kewell se chargeait d'exécuter la sentence.

L'esprit du guerrier
Au retour des vestiaires, les choses ne s'arrangeaient guère pour Hambourg : les hommes de Martin Jol encaissaient un second but après un travail d'orfèvre d'Arda Turan à l'entrée des 18 mètres. Idéalement servi par ce dernier, Baroš n'avait plus qu'à lober Frank Rost, en retard au rendez-vous fixé par l'attaquant tchèque. Guerrero répliquait en force avec un coup de canon des 25 mètres, sonnant la révolte de ses coéquipiers. Hambourg donnait toutes ses forces et le même Guerrero, héritant d'un long ballon de Collin Benjamin, mystifiait trois adversaires pour aller égaliser. Enfin, le Croate Ivica Olić crucifiait les Turcs dans les arrêts de jeu.