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Tymoshchuk : "Mon boulot, organiser le jeu"

Anatoliy Tymoshchuk, le milieu du Zenit a notamment passé dix saisons sous les couleurs du Shakhtar Donetsk et s'est aussi fait remarquer lors du bon parcours de l'Ukraine à la Coupe du Monde de la FIFA 2006.

Anatoliy Tymoshchuk, un véritable meneur d'hommes
Anatoliy Tymoshchuk, un véritable meneur d'hommes ©Getty Images

Anatoliy Tymoshchuk, le milieu du FC Zenit St. Petersburg, est né à Lutsk, dans le nord-ouest de l'Ukraine, il y a 29 ans. Il a notamment passé dix saisons sous les couleurs du FC Shakhtar Donetsk et s'est aussi fait remarquer lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2006, où l'Ukraine ne s'est arrêtée qu'en quarts de finale. En février 2007, le Zenit a dû débourser près de 14 M€ pour l'arracher au Shakhtar. Son entraîneur Dick Advocaat dit de lui qu'il est "un leader né, qui mourrait s'il ne portait pas le brassard." En une saison, Timoshchuk a offert au Zenit le titre national, la Coupe UEFA et la Super Coupe de l'UEFA.

Qui était votre idole quand vous étiez plus jeune ?

Anatoliy Tymoshchuk : Je n'ai pas vraiment d'idole mais j'aimais beaucoup le jeu de Lothar Matthäus. C'était un vrai meneur d'hommes et j'admirais son comportement, son côté organisateur et sa lecture du jeu.

Vous protégez la défense du Zenit et laissez faire les autres en attaque. Mais n'aimeriez-vous pas lancer vous-même quelques offensives ?

Mon boulot consiste à organiser le jeu au milieu. Je reste un milieu défensif et je dois donc beaucoup défendre. Mais, quand je peux apporter le surnombre, je ne me gêne pas. D'ailleurs, j'ai réussi mon tout premier coup du chapeau avec le Zenit, face au Dinamo Moscow en Coupe de Russie. Les gens regardent le football pour voir des buts, c'est vrai, mais ils n'y en a pas des dizaines par match. Quand on en voit trois, c'est déjà bien. Il faut savoir apprécier chaque aspect du jeu à sa juste valeur. Un but, ça peut être beau, mais un tacle propre ou une passe lumineuse aussi.

Qu'avez-vous appris avec Dick Advocaat ?

J'essaie de me nourrir de tout ce que mes entraîneurs m'apportent. Travailler avec Advocaat est enrichissant dans le sens où c'est le premier entraîneur néerlandais que je côtoie. Advocaat privilégie un jeu porté vers l'avant, c'est ce que les joueurs et les supporteurs préfèrent. C'est vraiment un grand spécialiste.

La Premiership anglaise repose sur la vitesse, la Serie A italienne sur la défense. Et le championnat russe ?

Il y a aussi beaucoup d'intensité en Premiership, alors que le réalisme est l'une des clés en Serie A. Le terme qui désigne le mieux le championnat russe, selon moi, c'est "compétitivité". Il y a beaucoup d'excellents joueurs et de bons clubs. Un mal classé peut tout à fait battre l'un des leaders. Le niveau général ne cesse de monter. La preuve : trois trophées européens gagnés en quatre ans.

Advocaat vous fait parfois évoluer en défense centrale. Vous sentez-vous à l'aise à ce poste ?

J'ai joué à tous les postes, sauf dans la cage. À mes débuts, j'étais même attaquant. Je me sens bien à tous les postes. Tout ce qui compte, c'est d'aider l'équipe.

Comment abordez-vous le capitanat ? Quelles sont les qualités requises pour faire un bon capitaine ?

J'ai toujours été capitaine : à l'école, en club, chez les moins de 21 ans ukrainiens... Au Shakhtar, j'ai hérité du brassard à 22 ans et, quelques mois plus tard, on a remporté le premier titre de l'histoire du club. Rebelote avec le Zenit. En général, le capitaine est un joueur reconnu pour ses qualités de meneur d'hommes et de gagneur, tant par ses coéquipiers que par les supporteurs. Ce n'est pas forcément le meilleur joueur de l'équipe, mais il fait progresser ceux qui l'entourent.

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