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La victoire de tous les regrets pour Santander

Real Racing Club Santander 3-1 Manchester City FC
Face à une équipe anglaise inoffensive pendant 75 minutes, les Espagnols l'emportent mais ratent les 16es de finale pour deux buts.

Peter Luccin (Real Racing Club Santander) s'oppose à Elano Blumer (Manchester City FC)
Peter Luccin (Real Racing Club Santander) s'oppose à Elano Blumer (Manchester City FC) ©Getty Images

Face au Manchester City FC, pâle vainqueur du Groupe A de la Coupe UEFA, le Real Racing Santander a maîtrisé toute la rencontre et rempli son contrat en gagnant largement, mais pour deux buts il rate les 16es de finale.

Quel final !
Les joueurs de Juan Ramón López Muñiz ont été dépassés à la troisième place dans les dernières secondes par le Paris Saint-Germain FC, vainqueur 4-0 sur FC Twente en France. En cas de victoire parisienne, Santander, qui jouait se première Coupe UEFA, devait s'imposer avec la même marge que les Parisiens. Mais un but dans l'autre match et la réduction du score de Felipe Caicedo dans le temps additionnel ont rendu la victoire amère en Cantabrique.

Avantage Santander
Dans la chaude ambiance du stade El Sardinero, et pressés par l'enjeu, les Espagnols ont démarré le plus fort. Maîtrisant le ballon, les Vert et Blanc envoyaient un coup de semonce à la 14e minute lorsque le centre d'Óscar Serrano trouvait la tête de Juan Valera, mais Kasper Schmeichel faisait bonne garde. Le dernier rempart danois de City était beaucoup moins efficace, quelques minutes plus tard, sur un centre à ras de terre de Serrano qu'il repoussait dans les pieds de Jonathan Perreira, lequel ouvrait le score à bout portant. Ce premier but faisait suite à un coup franc rapidement joué, obtenu par Pereira aux abords des 16,50 m.

Une défense prise de vitesse
Serrano et Pereira, petits gabarits agiles, continuaient de donner le tournis à la défense anglaise pour doubler la mise en combinant plein axe. Cette fois, après une une-deux au millimètre, Serrano était à la conclusion. A la 36e minute, Mohamed Tchité manquait d'aggraver la marque, mais la frappe soudaine de l'ancienne gloire du R. Standard de Liège ne trompait pas la vigilance retrouvée de Schmeichel. Alors que les deux équipes regagnaient le vestiaire, la qualification, qui avait déjà changé plusieurs fois de mains, appartenait virtuellement au Racing, car Paris ne menait que 2-0 devant Twente.

Enfoncer le clou
La réaction des Sky Blues n'allait pas venir de Robinho, l'ex-prodige du Real Madrid CF, transparent pendant 45 minutes, laissait place à Stephen Ireland à la pause. Mis au courant du score à Paris, les Espagnols, eux, revenaient sur le terrain pour marquer encore, et c'est ce qu'ils parvenaient à faire, à la 54e minute, quand le capitaine Pedro Munitis centrait de la gauche au second poteau pour une remise d'Iván Marcano pour Valera dont la reprise de près ne laissait aucune chance à Schmeichel.

City sur la fin
Ce n'est qu'à l'approche du dernier quart d'heure que City, 17e de la Premier League, pointait le bout de ses crampons dans le camp adverse. On accusait la fatigue du côté du Racing et quand la nouvelle d'un quatrième but parisien traversait les Pyrénées, tout le monde se jetait à l'attaque. C'était le moment que choisissait Caicedo pour frapper et marquer le but qui mettait une fin majuscule à la phase de groupes de la Coupe UEFA inaugurée il y a trois ans.