La Corogne à bon port contre Nancy

Grâce à sa victoire contre l'AS Nancy-Lorraine mercredi soir et à celle du KKS Lech Poznań sur le terrain de Feyenoord, dans l'autre match du Groupe H de la Coupe UEFA, le RC Deportivo La Coruña a réservé son billet pour les 16es de finale en éliminant son adversaire.

Nancy gâche
Nancy débutait pourtant la rencontre avec le même onze que lors de la victoire sur le Grenoble Foot 38 en Championnat (2-0). Dès la quatrième minute, l'actuel 13e de la Ligue 1 mettait la pression sur le 7e de la Liga avec un coup franc lointain de Pascal Berenguer qui manquait de surprendre le gardien du Depor Daniel Aranzubia. Mais rapidement, le jeu galicien se mettait en place autour d'un excellent Juan Carlos Valerón, mais sans Mista ni Julian De Guzman.

Lafita et Bravo aux commandes
Angel Lafita et Omar Bravo, les principaux dangers de La Corogne, les remplaçaient avantageusement devant une formation française aux aguets mais pas assez tranchante : à la 18e minute, Monsef Zerka, pourtant bien placé, envoyait ainsi une tête au-dessus sur un centre d'Issiar Dia. Dommage de gâcher car l'étau se resserrait petit à petit autour du gardien lorrain Gennaro Bracigliano qui tenait bon à la pause.

Bodipo fait la différence
Mais pour son 100e match européen hors Coupe UEFA Intertoto, le Deportivo tenait marquer le coup et à marquer tout court. Les joueurs nancéiens reculaient de plus en plus. Leur discipline les sauvait jusqu'à l'heure de jeu. Il fallait ensuite un coup de pouce du destin sur une échappée de Lafita (65e) et sur la frappe à côté de Rodolfo Bodipo. C'est d'ailleurs ce dernier, entré à la place d'Andres Guardado, qui délivrait le Riazor à l'approche du dernier quart d'heure en passant devant Andre Luiz au premier poteau pour catapulter dans les filets le centre au cordeau d'Omar Bravo (1-0, 74e).

La Corogne assure
De quoi regretter les occasions de la première période pour Nancy, mais aussi celles de Youssouf Hadji et de Zerka en début de seconde. Lafita aurait pu doubler la mise sans un arrêt réflexe étonnant de Bracigliano. Les Nancéiens étaient contraints de marquer pour se qualifier mais ils ne parvenaient plus à inquiéter Aranzubia. La première défaite européenne de la saison était fatale aux Nancéiens qui quittent la compétition.