Weir ne cherchera pas d'excuse

Le défenseur David Weir portera le brassard de capitaine alors que le Rangers FC, décimé par les blessures et les suspensions, tentera de se qualifier pour la finale d'une compétition européenne pour la première fois en 36 ans.

Blessures
Le club de Glasgow, qui remportait la Coupe des vainqueurs de coupe européenne en 1971/72 pour la dernière fois, sera amputée de neuf membres de son équipe première pour le match aller face à l'ACF Fiorentina. Le gardien Allan McGregor, héros des huitièmes de finale face au Werder Bremen, le milieu Lee McCulloch et l'ailier Chris Burke sont tous blessés tandis que Kevin Thomson et le capitaine habituel Barry Ferguson sont suspendus.

Embouteillage
Après leur victoire aux tirs au but en demi-finale de la Coupe d'Ecosse contre le Saint Johnstone FC dimanche, les Rangers devront disputer dix rencontres d'ici la fin de la saison pour peut-être devenir le premier club écossais à obtenir le trophée européen et national depuis le Celtic FC en 1967. L'entraîneur Walter Smith a pu se réjouir cette semaine du fait que le championnat sera prolongé jusqu'au 22 mai pour disputer les matches supplémentaires, mais à une condition : que son équipe atteigne la finale de la Coupe UEFA à Manchester huit jours plus tôt.

Aucune excuse
Malgré les circonstances difficiles, l'international écossais Weir pense que lui et ses coéquipiers ne subiront pas la fatigue. "Je crois que personne dans l'équipe n'évoquera le sentiment de fatigue", affirme le joueur (37 ans), 61 sélections avec l'Ecosse. "Nous sommes payés pour jouer au football et nous ne trouverons aucune excuse. Nous ne pouvons pas nous cacher derrière le fait d'avoir autant de matches à jouer. Bien entendu, il ne s'agit pas du scénario idéal pour nous et je suis sûr que dans un monde parfait, on préférerait éviter cette situation mais ce n'est pas nous qui décidons quand jouer ou contre qui jouer."

Résistance
Weir a demandé conseil à ses anciens collègues de l'Everton FC, battu par la Fiorentina en huitièmes de finale pour connaître les forces et faiblesses des Italiens. "J'ai parlé de la Fiorentina à quelques uns de mes amis à Goodison Park et ils m'ont donné des conseils. Ils pensaient vraiment qu'ils auraient dû se qualifier, qu'ils avaient fait ce qu'il fallait. Ils ont été éliminés aux tirs au but, c'est toujours difficile à encaisser mais cela prouve la bonne résistance de la Fiorentina. Le fait est qu'à ce stade de la compétition européenne, toutes les équipes sont très fortes et nous savons que nous devons livrer de grandes prestations sur les deux matches pour nous qualifier pour la finale."