UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Le Bayern tourne au super

Non seulement Munich a démoli Anderlecht 5-0 en Coupe UEFA mais, en plus, Ottmar Hitzfeld a démontré que le système de rotation avait du bon.

La joie de Franck Ribéry (Bayern)
La joie de Franck Ribéry (Bayern) ©Getty Images

Remporter une rencontre européenne par 5 buts d'écart est toujours un événement mais, dans le cas du FC Bayern München contre le RSC Anderlecht en Coupe UEFA, Ottmar Hitzfeld a surtout démontré que le système de rotation avait du bon.

Rotation
Seuls 5 membres de l'équipe victorieuse 1-0 du FC Schalke 04, samedi en Bundesliga, ont débuté à Bruxelles puisque Lucio, Oliver Kahn, Franck Ribéry et Miroslav Klose, entre autres, ont pris place sur le banc en Belgique. "On est 20-22 joueurs de haut niveau", avance Philipp Lahm, de retour dans le 11 de départ, jeudi. "On prend la situation avec calme."

"Grande performance"
Non seulement le Bayern s'est baladé, mais il a en plus égalé son meilleur résultat européen. Selon le milieu Mark van Bommel : "On a réussi une grande performance et des actions qu'on avait plus vues depuis un moment. Tous ceux qui jouent apportent immédiatement une plus-value."

Gagner et séduire
A l'instar du Real Madrid CF en Espagne ou du Manchester United FC en Angleterre, le Bayern doit gagner, mais aussi séduire. Le manager général bavarois, Uli Hoeness, est ravi car le club ne regrette pas d'avoir dépensé 67 M€ en recrutement, l'été dernier. "Tout le monde a pris du plaisir et, en plus, le match retour s'annonce plus facile que prévu", annonce Hoeness.

Ribéry change tout
Comme toujours, Hitzfeld tient à nuancer la portée de cette victoire. "C'était moins facile que ne l'indique le score", retient le technicien, qui a eu la bonne idée de faire entrer Ribéry à la pause. Le feu follet français a affolé la défense belge, réussissant deux passes décisives et un but sur coup franc. Tous ses coéquipiers s'en félicitent... sauf van Bommel. "Juste avant le coup franc, je lui ai parié 100 € qu'il ne le mettrait pas", sourit le Néerlandais. "Mais il l'a fait."