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Arômes de Champions League

Bordeaux entame sa phase de groupes de la Coupe UEFA en recevant Galatasaray, un an après leur rencontre en Champions League.

Le FC Girondins de Bordeaux reçoit jeudi soir le Galatasaray AS, en ouverture du Groupe H de la Coupe UEFA. Il y a un peu moins d'un an, l'actuel co-leader du championnat turc s'inclinait devant l'équipe française, en phase de groupes de l'UEFA Champions League.

De nouveaux entraîneurs
A Bordeaux, Laurent Blanc a remplacé Ricardo Gomes et à Galatasaray Karl Heinz Feldkamp a pris les rênes depuis le départ d'Erik Gerets mais le souvenir de la double confrontation en C1 reste vivace parce qu'il est frais. A l'aller, dans un duel tendu à Istanbul, aucun but n'était marqué. Au retour, en France, les Girondins éliminaient leur adversaire pour la place en Coupe UEFA avec une victoire 3-1. Bordeaux marquait alors ses premiers buts dans le groupe.

"Gros morceau"
"Galatasaray, c'est le gros morceau du groupe", a déclaré Blanc. "Un équipe qui s'est renforcée à l'intersaison pour jouer les premiers rôles dans son championnat, et ça marche." Les Stambouliotes occupent la première place à égalité de points avec le surprenant Sivasspor mais sont deuxièmes à la différence de buts. Bordeaux, qui a déjà perdu sa Coupe de la Ligue et n'a plus gagné en L1 depuis le 23 septembre, reste 4e.

49 heures
Ce que Blanc redoute aussi, ce sont les 49 heures qui vont séparer la fin de ce match européen et le début de la 12e journée de Ligue 1, samedi soir. "Ce sera une première pour nous", déclare l'ancien international. "Mais nous ne comptons pas aligner une équipe bis dans aucun des deux matches." Cependant, Blanc devrait réserver quelques titulaires pour le match face au Valenciennes FC.

Sans Lincoln ni Sükür
Cela compensera peut-être les absences de marque en attaque du côté des vainqueurs 1999/00 puisque Lincoln et Hakan Sükür, blessés, n'ont pas fait le déplacement. "Mon ami n'a pas voulu venir me voir", plaisantait Blanc en conférence de presse, en faisant allusion à Sükür, avec qui il joua au FC Internazionale Milano, il y a une dizaine d'années. Que ce climat détendu s'étende au terrain, jeudi soir car, il y a un an, Galatasaray avait terminé à dix après l'expulsion d'Arda Turan, pour un mauvais geste sur Franck Jurietti.