Le tenant tient toujours

Le Sevilla FC s'est qualifié jeudi pour sa deuxième finale de Coupe UEFA en deux ans en inversant la tendance de la demi-finale aller, face au CA Osasuna. Une autre opposition espagnole attend les tenants du titre, le 16 mai à Glasgow.

L'accent Espanyol
S'il veut devenir le premier club à conserver le trophée depuis le Real Madrid CF en 1986, le FC Séville devra se défaire du RCD Espanyol, qui s'est incliné 3-1 au stade Ramón Sánchez-Pizjuán dimanche en championnat, un adversaire complétement différent du Middlesbrough FC qui avait mordu la poussière à Eindhoven il y a un an (4-1).

Webó seul en pointe
Sans son buteur de l'aller Roberto Soldado, suspendu, Osasuna s'est sans doute trop accroché au 1-0 remporté en Navarre et peut regretter les occasions manquées il y a une semaine à El Sadar. L'entraîneur José Ángel Ziganda n'alignait que Pierre Webó en attaque, moyennant quoi les débats, au moins pour les trente premières minutes, se limitaient au milieu de terrain où l'engagement était garanti. Il laissera sur le carreau le Sévillan Adriano, touché au genou.

Le rythme monte
Une reprise trop haute de Fabiano (14e minute) et une sortie du gardien d'Osasuna Ricardo López devant l'attaquant andalou (19e) annonçaient pourtant la vitesse supérieure que passait les joueurs de Juande Ramos. Il étaient poussés par un stade comble qui commençait à se charger de l'électricité des grandes soirées européennes.

L'exploit de Fabiano
A la 30e minute, Javier Cuéllar s'interposait devant Freddy Kanouté qui allait reprendre un centre au cordeau d'un de ses partenaires. Soudain plus pressants, les provisoires dauphins de la Liga obtenaient ce qu'il cherchaient à la 37e minute. Christian Poulsen, d'une passe de 60 m, trouvait la poitrine de Fabiano à l'entrée de la surface. Une, deux, trois touches de balle un peu confuses et José Izquierdo, Cuéllar, ansi que César Cruchaga étaient mystifiés. Il ne restait à l'international "auriverde" qu'à tromper Ricardo, venu à sa rencontre (1-0).

Renato double la mise
Rejoint au score sur l'ensemble des deux matches, Ziganda ne changeait rien à son dispositif conservateur à la pause. La première occasion navarraise - frappe trop enlevée de Webó - lui avait presque donné raison. Mais sur le contre, Daniel Alves servait Renato qui reprenait en suspension du gauche pour tromper Ricardo en douceur (2-0, 54e).

Webó sur le poteau
Une tête sur le poteau de Webó (57e), suivie d'un autre contre dangereux conclu par Fabiano lançait un autre match. Cette fois, Ziganda était contraint de se découvrir. Il faisait entrer Valdo, qui manquait de lober Andrés Palop de 40m sur son premier ballon (62e). Ludovic Delporte faisait à son tour son apparition (71e) mais le tmbeur du FC Girondins de Bordeaux en 16es de finale ne parvenait pas à marquer le but qui l'aurait propulsé vers sa première finale européenne.