Valverde savoure sa finale
mercredi 16 mai 2007
Résumé de l'article
Ernesto Valverde savoure "le summum" de sa carrière d'entraîneur alors qu'il prépare l'Espanyol pour affronter le FC Séville.
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Ernesto Valverde savoure "le summum" de sa carrière d'entraîneur alors qu'il prépare son équipe du RCD Espanyol avant son choc avec le Sevilla FC, en finale de la Coupe UEFA.
"Une immense envie de gagner"
Agé de 43 ans, Valverde était de l'équipe qui perdait la finale en 1988, mais il a le sentiment que ce duel espagnol à Hampden Park, à Glasgow, est sa plus belle réussite, à ce jour en tout état de cause. "C'est ce qui peut vous arriver de mieux en tant qu'entraîneur ou en tant que club", a-t-il reconnu. "Un trophée européen est ce qui se fait de mieux. A l'avenir, vous comptez bien sûr jouer les premiers rôles en championnat et en coupe mais au moment où je vous parle seul le match qui se profile compte. Nous vivons des instants décisifs, des instants qui peuvent changer nos vies et nous le savons tous. Nous avons tellement envie de gagner."
Une pression qui fait du bien
L'Espanyol et Séville disputent leur deuxième finale de Coupe UEFA mais là s'arrêtent les similitudes. Alors que Séville est engagé dans sa deuxième finale d'affilée après avoir remporté la Super Coupe de l'UEFA en août dernier, son adversaire n'a plus été à pareille fête depuis 19 ans. Valverde croit toutefois les siens capables de se montrer à la hauteur de l'événement : "La pression est une bonne chose car elle vous permet de vous concentrer. Nous avons vécu de grands moments dans la compétition, en remportant onze victoires et en obtenant trois nuls, et nous comptons bien aller au bout. Vous devez être motivé par la pression associée à un tel événement. Tous les fans comptent sur nous, mais c'est le genre de pression bénéfique car elle vous insuffle un vent de victoire. J'adorerais pénétrer sur cette pelouse".
La force de Séville
Cette finale n'est que la septième de l'histoire de la Coupe UEFA à voir s'opposer deux équipes du même pays mais Valverde ne s'attend pas à ce que cette proximité soit un motif de prudence excessive. "Nous devons essayer d'imposer notre style de jeu car ils feront la même chose et je ne pense pas qu'aucune des deux formations ne changera sa façon de jouer pour l'occasion", a-t-il expliqué. "Etant donné la saison que vit Séville, qui vise trois titres, ils sont favoris mais il n'y a jamais de véritable favori en finale. Ils sont très confiants et très bons dans tout ce qu'ils font. Mais mes joueurs ne pensent qu'à une seule chose : faire tout ce qu'ils peuvent pour l'emporter. Nous ressentons la pression mais positivement et avec un peu de chance nous vivrons un grand moment, particulièrement pour l'Espanyol."