Paris a du retour

Le Paris-Saint Germain FC a retrouvé une efficacité offensive jeudi face au SL Benfica, en huitième de finale aller de la Coupe UEFA. Sur une nouvelle pelouse, le PSG s’est imposé 2-1 après avoir été mené au score. Une belle opération pour le club de la capitale française, qui a affiché une fois encore depuis le début de sa campagne européenne un visage bien plus séduisant qu’en Championnat de France.

12 000 benfiquistes
Dans le contexte de doutes abyssaux qui est le sien en L1, le PSG payait très rapidement son incapacité à conserver le ballon. Sur un service parfait d’Augusto Nelson de l’aile droite, Pedro Simao devançait Bernard Mendy dans la surface et sa tête croisée piquée était hors de portée de Mickaël Landreau (1-0, 10e). Les quelque 12 000 supporteurs lusitaniens présents au Parc des Princes exultaient. Le PSG était sonné. Il allait falloir plus de vingt minutes au 18e de la Ligue 1 pour réagir après une période de nette emprise technique d’un Benfica en pleine confiance.

Intouchable Pauleta
Le salut passait pour le PSG par les pieds de Pedro Miguel Pauleta. A l’entrée de la surface, sur l’aile gauche, l’avant-centre portugais feintait la talonnade, temporisait et ajustait un nouveau centre fuyant pour Bonaventure Kalou. Ni l’Ivoirien ni le gardien lisboète Joaquim Quim n’allaient finalement toucher la balle, qui après un rebond vicieux atterrissait dans les filets portugais (1-1, 36e). La sortie sur blessure du défenseur central Luisao avait clairement semé le désordre dans une arrière garde portugaise jusque-là impérial. Le PSG, opportuniste, en profitait pour se remettre dans le sens de le marche.

Frau double la mise
Quatre minutes plus tard, ce PSG requinqué doublait la mise par la grâce du pied gauche de Pierre-Alain Frau. Alerté dans la surface par Pauleta, Kalou réalisait l’exploit de dribbler deux défenseurs portugais, avec notamment un double contact d’école, et servait avec intelligence Frau, qui concluait le mouvement d’une frappe limpide (2-1, 40e).

Miccoli, quelle occasion !
La seconde période débutait sur un rythme élevé. Benfica, vexé, passait tout près de l’égalisation sur une tête de Marinho Moreira superbement sortie par Mickaël Landreau du bout des doigts et dégagée sur la ligne par Bernard Mendy (53e). Le couperet était passé tout près. Sept minutes plus tard, c’est Fabrizio Miccoli qui était à quelques centimètres de ramener Benfica à hauteur du PSG. Sa frappe du gauche frôlait le montant de Landreau, battu (60e).

Retour ouvert
Entre-temps, Pauleta avait lui mal cadré une frappe enveloppée déclenchée à la dernière touche d’un mouvement à trois entamé par Frau et Kalou (58e). Voilà pour les trois plus franches occasions de cette seconde période qui voyait le PSG conforter son maigre mais important pécule. Le club parisien venait de prendre un très léger avantage avant le match retour au stade de la Luz.