Lens sur sa lancée ?

Le RC Lens, impressionnant en Ligue 1, reprend jeudi soir à Bollaert la compétition européenne, en 16e de finale aller de la Coupe UEFA, face au Panathinaikos FC.

"Pas le vrai Panathinaikos"
Ne surtout pas se fier à la dernière apparition du club grec sur le sol français. Le 13 décembre 2006, les joueurs de Victor Muñoz s'inclinaient 4-0 sur la pelouse du Paris Saint-Germain FC mais "ce n'était pas le vrai Panathinaïkos", clamait l'ancien international espagnol, convaincu que, déjà qualifiée, après un parcours impressionnant, l'équipe s'était relâchée de manière inconsciente.

Deuxième rencontre à Bollaert
Lors de ses trois matches précédents, le club dix-neuf fois champion de Grèce n'a pas encaissé un but et remporté deux victoires. Quel Panathinaïkos va-t-on voir à Lens ? C'est la question qui taraude les fans sang et or, qui virent le club athénien s'incliner à Bollaert à l'automne 1998 en UEFA Champions League (1-0).

Mitigé en championnat
"C'est une équipe qui va venir pour défendre mais qui peut très facilement marquer car elle possède de bons attaquants", annonce Francis Gillot. Troisièmes de l'Alpha Ethniki à un point de l'AEK Athens FC (2e), les Verts ont repris en 2007 de manière mitigée. Ils restent sur une défaite 2-1 chez le PAOK FC et un nul 2-2 à domicile contre l'OFI Crete FC.

L'équipe va tourner
L'entraîneur français a aussi promis qu'il ferait tourner une équipe qui traverse une période très chargée, avec six matches à disputer en février, en compte celui de jeudi soir. "Il faut préserver les joueurs en vue des deux prochaines échéances. Peut-être qu’une partie de la rencontre face aux Grecs se jouera sur la fraîcheur. Des joueurs qui n’étaient pas dans le groupe sont prêts à le rejoindre. Et ils sont affûtés !"

Forts en Ligue 1
Lens marche aussi au moral depuis le début de l'année 2007. Dimanche, avec sa victoire sur le FC Sochaux-Montbéliard (3-1), il s'est offert cinq points d'avance sur le LOSC Lille Métropole, à la 2e place de la Ligue 1. Eric Carrière est revenu à son meilleur niveau. Le capitaine Seydou Keita, de plus en plus tenté d'imiter son oncle Salif (attaquant de légende de l'AS Saint-Etienne), reste sur six buts en six matches avec son club. Il n'est pourtant que milieu défensif. "Il ne faut pas se laisser gagner par l'euphorie", estime-t-il. "L'objectif est cette place en Champions League mais les deux Coupes dans lesquelles nous sommes engagés (Coupe de France et Coupe UEFA) ont aussi leur importance."