Séville prolonge la feria
vendredi 28 avril 2006
Résumé de l'article
Le FC Séville prépare une autre fête à Eindhoven le 10 mai, après avoir battu Schalke sur le fil, en demi-finale retour de la Coupe UEFA.
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Le Sevilla FC prépare une autre fête à Eindhoven, le 10 mai, après avoir battu le FC Schalke 05 sur le fil, en demi-finale retour de la Coupe UEFA, jeudi
Un hommage à la famille
La formation andalouse est devenue le dixième club espagnol à atteindre une finale de Coupe d'Europe. Antonio Puerta, entré en cours de jeu, marquait l'unique but des 210 minutes disputées face aux Allemands, à la onzième minute de le prolongation. "Tout le monde m'a aidé à mettre ce ballon au fond des filets", déclarait-il. "Séville grandit vite et mes rêves aussi. Je veux dédier ce but à mon grand-père décédé, qui était un supporteur de Séville. Je suis un joueur de la réserve, mais je suis arrivé jusqu'ici en travaillant dur, et je dois continuer."
Un but collectif
Si Puerta a volé la vedette dans les journaux, la joie était partagée par ses coéquipiers, qui ont fait la fête au coup de sifflet final. José Luis Martí a accueilli la presse, les larmes aux yeux. "Jouer une finale européenne, c'est un rêve devenu réalité", déclarait le milieu de terrain. "L'atmosphère, la joie, c'est incroyable, et on doit fêter ça. Dans ces moments-là, on pense à ceux que l'on aime, et quand l'arbitre siffle la fin du match, on se souvient de ceux qui nous ont aidés à arriver jusqu'ici."
"Le plus beau jour de ma vie"
Ce moment était vraiment à part pour l'attaquant Ariza Makukula, qui s'est battu pour revenir après dix mois d'absence suite à une grave blessure au genou. Son entrée sur la pelouse, en fin de rencontre à la place de Javier Saviola, lui a valu une immense ovation. "C'est le plus beau jour de ma vie", déclarait-il. "Après neuf ou dix mois d'arrêt, c'est un match de rêve. Nous avons tous aidé cette équipe à se qualifier pour la finale, et le public le mérite." Javi Navarro, suspendu, ajoutait : "Avec cette fête dans les tribunes, vous pouvez imaginer notre sentiment."
Les feux tricolores participent
Le ciel du stade Ramón Sánchez-Pizjuán s'est illuminé de mille feux d'artifice dès le coup de sifflet final, et la moitié de la ville qui ne porte pas les couleurs du Real Betis Balompié s'est déversée dans les rues de Séville pour acclamer ses héros. Même les feux tricolores semblaient ovationner l'équipe, en passant du vert du Betis au rouge de Séville. Mais ne vous y trompez pas : Séville n'est pas encore prêt à arrêter sa folle aventure.