Petite option pour Lille

Un corner direct de Geoffrey Dernis a suffi jeudi au bonheur du LOSC Lille Métropole jeudi soir, en 8e de finale aller de la Coupe UEFA. Sera-ce assez au retour, sur la pelouse de Sevilla FC (16 mars), qui n'a pas montré son meilleur visage ?

Début de match équilibré
Le match débutait de façon poussive, les deux équipes se neutralisant en milieu de terrain. A la cinquième minute, Lille ouvrait les hostilités avec une percée de son capitaine Stéphane Dumont. Ce dernier centrait pour Kader Keita qui remettait pour Matt Moussilou. Mais sa frappe était repoussée par le poteau gauche. Les Espagnols en profitaient alors pour mener un contre par Frédéric Kanouté. La frappe de l’attaquant sévillan passait à côté de la cage de Tony Silva (5e).

Œil pour oeil
Match équilibré entre les deux formations. Dernis offrait un long centre pour Mathieu Bodmer mais sa frappe trop molle était facilement captée par Antonio Notario. Quelques minutes plus tard, c’est Moussilou qui mettait le feu dans la surface espagnole à la faveur d’un long raid solitaire sur le flanc gauche mais sa frappe rasait le but du goal sévillan (14e). Kanouté répliquait de la tête mais trop mollement pour inquiéter Silva (19e).

Ouverture lilloise
Lille prenait la rencontre à son compte. A la 24e, minute, le LOSC s’offrait son deuxième corner de la rencontre (1-0). La frappe de Dernis allait directement transpercer les filets espagnols avec l'aide du vent. Séville ne s’en laissait pas conter et repartait à l’assaut du but lillois. Un long dégagement de la défense offrait à Luis Fabiano un boulevard mais sa frappe était détournée en corner par Silva (27e). Après l’ouverture du score, les Lillois restaient très actifs. Dernis bénéficiait d’un coup franc mais le ballon trouvait Notario sur sa trajectoire (36e).

Cafouillages
Les Espagnols opéraient une nouvelle fois en contre par le biais de Fabiano. Son centre occasionnait un gros cafouillage devant la cage de Silva mais les Lillois parvenaient tant bien que mal à se dégager (39e). Dernis, qui se montrait très précieux sur les coups de pied arrêtés, avait une nouvelle fois la possibilité de démontrer son talent grâce à un coup franc s’apparentant à un véritable petit corner. Après un gros cafouillage, la défense sévillane parvenait à se dégager (41e). Dans les arrêts de jeu, les Dogues s’offraient une nouvelle occasion sur un coup de pied arrêté. Dernis décalait Bodmer mais sa frappe trouvait Notario (45e+1).

Muraille centrale
Après la pause, les deux formations reprenaient crampons au plancher, tentant chacun de leur côté de trouver la faille en milieu de terrain. Dans cette lutte âpre, les Espagnols obtenaient un corner. Mais Adriano Correia dévissait complètement son tir qui passait largement au dessus des filets de Silva (53e). Les Sévillans continuaient leur course en avant avec une percée de José Luis Martí sur le côté droit mais son tir était dévié en corner (62e). Chalmé sonnait la révolte lilloise avec une frappe du côté droit mais celle-ci trouvait Notario sur sa route (65e).

Baisse de régime
Les Espagnols prenaient l’ascendant sur la rencontre sans toutefois parvenir à revenir au score. Javier Saviola bénéficiait d’un bon centre au point de penalty mais il tardait à frapper donnant aux Lillois l’opportunité de repartir en contre (71e). Après quinze minutes menées tambour battant, c’était au tour des Sévillans de baisser de régime. Les Lillois multipliaient les raids vers le but espagnol sans succès à l’image de Keita. L’attaquant ivoirien chipait le ballon à un défenseur sévillan avant de s’enfoncer dans la surface mais tardant trop à frapper, il se faisait à son tour subtiliser la balle (74e)…

Option lilloise
En fin de rencontre, la défense andalouse avait de plus en plus de difficultés à contenir les assauts répétés des Dogues. Mais les Lillois manquaient de lucidité pour concrétiser. Les Espagnols s’offraient toutefois la dernière occasion du match sur un corner : une frappe au-dessus de la cage de Silva (90e+2). Les Lillois prenaient ainsi une option sur la qualification avec leur courte victoire.