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Un nul qui n'arrange personne

Parma FC – PFC CSKA Moskva 0-0
Au bout de l'ennui et de la crispation, les Moscovites quittent l'Italie avec un léger avantage.

Par Christian Châtelet

Le Parma FC et le PFC CSKA Moskva se sont jaugés, testés, toisés pendant 90 minutes sans but et presque sans occasion, jeudi soir en Italie.

Une victoire suffira
Cette demi-finale aller de la Coupe UEFA ne restera pas dans les mémoires. Elle pourrait favoriser toutefois les desseins du CSKA, en lice pour devenir la première équipe moscovite championne d'Europe. Non que les tombeurs de l'AJ Auxerre en quart de finale ont brillé, mais la plus petite victoire au retour leur suffira.

Tracas en filigrane
Il reste à savoir quelle équipe Pietro Carmignani alignera dans une semaine, car le coach italien, suspensions, blessures et choix tactiques obligent, a fait dans l'inédit ce soir, surtout pour quitter l'avant-dernière place de la Serie A et éviter la relégation. Ce tracas en filigrane pesait trop sur les jeunes épaules des Jaune et Bleu pour qu'ils puissent s'exprimer.

Six changements
Domenico Morfeo, Alberto Gilardino et Sébastien Frey étaient mis au repos pour préparer la venue de l'AS Livorno Calcio en Série A ce week-end. Daniele Dessena (18 ans), Tonino Sorrentino (20 ans) et Luca Bucci (36 ans) les remplaçaient. Trois autres changements transformaient l'équipe battue 3-0 dimanche par l'AC Milan, autre demi-finaliste européen venu du nord de l'Italie. En sera-t-il de même dans une semaine ?

Aucune occasion en première période
Après dix minutes entièrement russes mais sans danger pour Bucci, cette étrange équipe italienne rétablissait l'équilibre territorial. Le déchet technique de part et d'autre et l'esprit d'entreprise inexistant rendaient toutefois la première période soporifique : pas une occasion en 45 minutes.

Ignashevich montre l'exemple
Au grand dam des quelques milliers de spectateurs qui tentaient d'animer le stade Ennio Tardini, la seconde période partait sur les mêmes bases. Une frappe 5 mètres au-dessus du capitaine moscovite Sergei Ignashevich (55e) et un coup franc de Daniel Carvalho bien plus près du cadre (77e) ne faisaient pas illusion. On s'ennuyait ferme.

Rentrées stériles
En remplaçant le joueur le plus remuant (Miloš Krasic) par Vágner Love (58e), l'entraîneur russe Valeriy Gazzaev ne semblait pas aller dans le bon sens. Carmignani répondait à son collègue en lançant Daniele Bonera (61e) puis Andrea Pisanu, buteur décisif en quart et en seizième de finale (68e).

Balle de match pour Vignaroli
Averti et suspendu pour le retour, Fabio Vignaroli obtenait à la 83e minute la seule occasion du match : un tir de 20m repoussé par Igor Akinfeev. Rien n'y faisait. Les Gialloblú quittaient la pelouse sur leur cinquième 0-0 en six tours dans la compétition.

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