La bonne opération pour Lille
jeudi 25 novembre 2004
Résumé de l'article
AEK Athens FC - LOSC Lille Métropole 1-2
En s'imposant en Grèce, les Nordistes ont presque assuré leur qualification.
Corps de l'article
Un but à chaque période signés Milivoje Vitakic et Mathieu Debuchy ont quasiment éliminé l'AEK Athens FC de la Coupe UEFA. Ils permettent aussi au LOSC de rester dans la course à la qualification.
Un nul suffira face à Séville
Grâce au nul entre le Zenit St Peterburg et le Sevilla FC en début de soirée (1-1), Lille prend même la tête du Groupe H. Un nul sera donc suffisant le 15 décembre à Villeneuve-d'Ascq face au club andalou.
Vitakic ouvre le score
Toujours à la recherche de son premier succès contre une équipe française, l'AEK entamait bien mal la rencontre. Les Grecs étaient dominés par les hommes de Claude Puel qui se procuraient plusieurs occasions dans les vingt premières minutes. Il fallait toutefois attendre la 26e pour voir Vitakic reprendre victorieusement une frappe repoussée de Stéphane Dumont à la suite d'un corner (0-1).
L'AEK se réveille
Assommé par ce but autant que par le froid (2°C), le public athénien, perdu dans le stade Olympique, ne baissait pas les bras. Après tout, les joueurs de Fernando Santos se procuraient à leur tour quelques occasions avant la pause.
La frappe de Debuchy
L'AEK se mettait ensuite à presser gentiment. Mais Lille faisait le break à la 64e minute grâce à une frappe similaire à celle de Grégory Tafforeau contre le Zenit il y a deux semaines (0-2), mais cette fois-ci effectuée par Mathieu Debuchy. Et dire que quelques secondes plus tôt, Konstantinos Katsouranis avait trouvé le poteau de Tony Sylva !
Amponsah redonne l'espoir
La pression grecque s'intensifiait. Elle ouvrait aussi quelques espaces pour Matt Moussilou à la pointe de l'attaque française. Mais ce dernier n'en profitait pas. Après le but logique de Kofi Amponsah (1-2, 63e), l'AEK passait la vitesse supérieure, mais la barre sauvait Sylva à la 88e minute et les vainqueurs de la Coupe UEFA tenaient bon. Pour l'AEK, battu lors de la première journée par le Zenit, il faudrait un miracle pour que l'aventure continue.