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Les regrets de Benítez

Rafael Benítez, l'entraîneur de Valence, regrette que son équipe n'ait pas marqué à l'extérieur.

Par Graham Hunter à Villarreal

Rafael Benítez, l'entraîneur du Valencia CF, regrette que son équipe n'ait pas réussi à obtenir une victoire précieuse sur le terrain du Villarreal CF, alors qu'elle a dominé le match aller de cette demi-finale de la Coupe UEFA.

Il ne manque qu'un but
L'équipe de Benítez a pratiqué un football offensif intelligent et s'est créé des occasions par l'intermédiaire de Vicente Rodríguez et Rubén Baraja, mais le leader de la Liga n'a pas réussi à inscrire ce but à l'extérieur si précieux face à son voisin du stade El Madrigal.

Objectif Mestalla
"Tout reste à faire mais nous avons raté des occasions que, normalement, nous aurions dû concrétiser", explique Benítez. "Le plus important pour nous est d'améliorer notre finition. Mais le résultat indique que tout reste possible dans quinze jours à Mestalla. Et ce qui me plaît, c'est que la décision se fera au match retour dans notre stade et devant nos supporteurs", ajoute-t-il.

"Occasions franches"
L'ambiance était fantastique, virile mais cordiale, et même les quatre cartons jaunes récoltés par les Valencians n'ont pas réussi à introduire une touche négative dans ce derby âprement disputé. Mais Benítez regrette que son équipe ne se soit pas davantage facilité la tâche pour le match retour. "Je pense que nous avons eu trois ou quatre occasions franches de marquer", précise-t-il.

"Les meilleures occasions"
"Ils ont eu une possession de balle supérieure mais j'affirme clairement que nous avons eu les meilleures occasions du match. Cependant, la justice n'entre pas en compte à ce niveau. Il faut saisir les opportunités et c'est ce que nous devrons faire lors du match retour puisque nous n'avons pas réussi à le faire sur ce match", explique Benítez.

Une tâche "difficile"
Francisco García, l'entraîneur de Villarreal, semblait étonnamment peu perturbé par l'incapacité de son équipe à remporter son match à domicile. "Même si nous n'avons pas marqué, cela signifie que si nous marquons un but à l'extérieur dans deux semaines, la tâche sera beaucoup plus difficile pour Valence. J'ai hâte d'être au match retour. Ils auront l'avantage de jouer à domicile et donc devant leur public, mais après ce match, nous sommes confiants pour le déplacement à Valence", déclare-t-il.

"Un gros match"
Sonny Anderson, qui a disputé la majeure partie du match avec une coupure à l'arcade sourcilière, suite à un choc en début de match, déclare : "Nous étions confrontés à la meilleure défense d'Europe et nous savions donc qu'il serait difficile de marquer. Ce n'est certainement pas un mauvais résultat. Pour atteindre la finale, il nous reste un gros match à disputer et même si rien ne sera facile, nous pouvons encore y parvenir."

"Respect total"
David Albelda, le capitaine de Valence, était de retour à Villarreal, où il a joué avant de rejoindre le Mestalla en 1999. "C'est précisément le style de match difficile auquel je m'attendais. Nous avions un respect total pour Villarreal et les affronter sur notre terrain avec ce résultat n'est pas une mauvaise chose", révèle-t-il.

Un résultat équitable
Le joueur de Villarreal Roger Garcia ajoute : "Au bout du compte, aucune des deux équipes ne méritait de perdre. Les deux périodes ont été bien différentes. Nous avons été meilleurs en première période puis Valence a eu plus d'occasions après la pause."

"Pôle-position"
Mista, l'attaquant de Valence, qui n'a pas réussi à marquer mais dont la feinte en faveur de Vicente a entraîné la meilleure occasion du match, était d'humeur philosophe : "Nous avons gâché des occasions de gagner mais quand ça ne veut pas rentrer, ça ne rentre pas", déclare-t-il à uefa.com. "Le fait de ne pas avoir gagné n'est pas une bonne affaire, mais le fait de ne pas avoir encaissé de but en est une ! Nous ne nous attendions pas à ce que ce soit facile et nous sommes maintenant en pôle position. Pour moi, c'est suffisant", précise-t-il.

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