Cinq attaquants qui ont brillé à l'EURO
samedi 27 juin 2020
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UEFA.com revient sur cinq performances mémorables d'attaquants à l'EURO.
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Au cours des phases finales, de nombreux attaquants ont porté leur équipe. On revient sur certains de ces exploits.
Cristiano Ronaldo (Hongrie 3-3 Portugal, 2016)
Le Portugal n'aurait jamais remporté l'EURO sans un grand Cristiano Ronaldo lors du dernier match de poule contre la Hongrie. Il a égalisé deux fois pour permettre à son équipe d'arracher un troisième match nul dans le Groupe F. Si la défense se montrait assez poreuse, Ronaldo venait à la rescousse de l'équipe, notamment grâce à une Madjer magnifique. Il devenait d'ailleurs le premier joueur à marquer lors de quatre phases finales de l'EURO. "C'était un match de dingue, déclarait-il après la rencontre. On pensait être éliminé à trois reprises mais on n'a pas lâché."
Mario Balotelli (Allemagne 1-2 Italie, 2012)
Avant cette demi-finale, Mario Balotelli faisait davantage parler de lui pour des raisons extra-sportives et pour ses occasions manquées. Mais contre l'Allemagne, il a marqué une tête puissante pour ouvrir le score avant de donner un avantage de deux buts à l'Italie grâce à une frappe surpuissante. Sa célébration est encore dans toutes les mémoires. Il déclarait à UEFA.com : "J'ai toujours joué de façon agressive. J'ai toujours cherché à marquer. Mais j'ai peut-être manqué de chance par moments."
Wayne Rooney (Croatie 2-4 Angleterre, 2004)
Sven-Göran Eriksson, le sélectionneur de l'Angleterre à l'EURO 2004, a décidé d'appeler un jeune de 18 ans qui brillait avec Everton : Wayne Rooney. "Je ne me souviens pas d'un jeune aussi influent que lui sur le terrain depuis Pelé en 1958, à la Coupe du Monde en Suède." Il devenait brièvement le plus jeune buteur de l'Histoire de l'EURO en inscrivant un doublé contre la Suisse, avant de faire un match dantesque contre la Croatie pour aider l'Angleterre à se qualifier. Pelé lui-même disait de Rooney qu'il faisait preuve de "maturité et de sang froid malgré son jeune âge."
Marco van Basten (Angleterre 1-3 Pays-Bas, 1988)
Si on se souvient surtout de sa volée en finale, Van Basten a été encore plus fort contre l'Angleterre. Il a inscrit de nombreux buts spectaculaires, mais son triplé contre les Anglais reste mémorable : avec un dribble en pivot puis une frappe enchaînée sur le premier, à l'affût d'une passe de Ruud Gullit sur le deuxième puis une pichenette de renard à bout portant sur le troisième, il prouvait qu'il était un attaquant complet. "Ce match a tout changé", affirmait-il à UEFA.com en évoquant le sacre néerlandais.
Michel Platini (France 3-2 Yougoslavie, 1984)
"Personne ne fera aussi bien que Platini", affirme Luis Fernández, ancien coéquipier de Platini avec la France, au sujet de la performance de ce dernier, qui a inscrit neuf buts en cinq matches au cours du triomphe français. Antoine Griezmann en a inscrit six en sept matches en 2016 et reste actuellement le seul Français susceptible de le détrôner. Mais ce qu'a fait Platini reste exceptionnel, comme le prouve son triplé parfait contre la Yougoslavie, composé d'un tacle glissé du gauche, d'une tête plongeante et d'un coup franc du pied droit.