Samir Nasri : "Le but pèse lourd"
lundi 10 octobre 2011
Résumé de l'article
Les réactions de Samir Nasri et d'autres joueurs après la qualification de la France pour la phase finale de l'UEFA EURO 2012, mardi à Paris.
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Les réactions de Samir Nasriet d'autres joueurs après la qualification de la France pour la phase finale de l'UEFA EURO 2012, mardi à Paris. Les Bleus ont terminé à la première place du Groupe D non sans avoir concédé un match 1-1 à domicile contre la Bosnie-Herzégovine.
Asmir Begović, gardien de but de la Bosnie-Herzégovine
On s'attendait à un match difficile. Et c'est ce qu'on a eu. On a fait une excellente première période, on aurait pu rentrer au vestiaire avec un ou deux buts de plus au compteur. Cela a peut-être fait la différence à la fin. Ce n'était pas notre soir. On est très déçus. C'est dur à avaler. Mais il faut rester positif et se servir de cette expérience pour les barrages.
Adil Rami, défenseur de l'équipe de France
Cette qualification nous fait du bien. On a commencé il y a quinze mois tous ensemble. Les gens ont beaucoup douté de nous. Aujourd'hui, on a répondu à ces doutes. Aujourd'hui, on veut continuer à être invincibles. Quinze matches sans défaite, c'est top pour la confiance. Il va falloir se servir de cette statistique pour continuer à grandir.
Samir Nasri, milieu de terrain de l'équipe de France
Sur le penalty, il y a faute à 200%. Avant le match, lorsque le coach a demandé qui allait tirer les penalties, je me suis désigné. Au moment de tirer, j'ai pris une bonne respiration – ce qui ne fut pas évident vu que je traîne une trachéite depuis trois jours – et j'ai pensé à Arsène Wenger qui, l'an dernier, m'a dit qu'on pouvait tout à fait tirer un penalty et se faire justice même si on était celui qui subissait la faute. J'ai pensé à ça et ça a marché. Le but pèse lourd. À un moment donné, il faut bien prendre ses responsabilités. Ça ne me fait pas peur.
Yohan Cabaye, milieu de terrain de l'équipe de France
On est soulagés. On a pris le point qu'il fallait. Pourtant, on n'est vraiment pas bien rentré dans le match. On s'est fait secouer à la pause par le coach. Ça a payé. On est revenus avec de bien meilleures intentions. Ce match va nous servir pour l'avenir. À la mi-temps, on s'est dit que soit on continuait comme ça et on allait tout droit vers les barrages, soit on se réveillait. On ne voulait surtout pas vivre dix jours sous pression en novembre.
Kevin Gameiro, attaquant de l'équipe de France
On aurait pu mettre deux buts de plus. On a eu une grosse réaction. À la pause, le coach nous a demandé si on voulait aller à l'EURO ou pas. On s'est remis en question, et on a enfin rejoué au ballon. On sait ce qu'on veut, on est des compétiteurs.