O'Neill ne vise que l'UEFA EURO 2016
jeudi 16 janvier 2014
Résumé de l'article
Accueilli chaudement par toute la République d'Irlande, le nouveau sélectionneur Martin O'Neill ne voit pas plus loin que les éliminatoires de l'UEFA EURO 2016.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
L'un des prédécesseurs de Martin O'Neill à la tête de la République d'Irlande avait annoncé avoir "un plan sur quatre ans". Mais O'Neill, ancien capitaine de l'Irlande du Nord et successeur de Giovanni Trapattoni depuis novembre, ne veut pas voir plus loin que les éliminatoires de l'UEFA EURO 2016.
"J'ai deux ans devant moi et c'est déjà bien", confirme l'ancien manager du Celtic FC, qui sera assisté par Roy Keane. "Si je rate mon coup, je ne mériterai pas de continuer. Ce n'est pas plus compliqué. C'est aussi ce que j'ai dit à Roy : si on échoue, il part avec moi."
Les joueurs, les médias et le public ont tous accueilli avec enthousiasme la décision de l'Association irlandaise de football (Football Association of Ireland, FAI) de nommer O'Neill et Keane, suite à la décevante quatrième place décrochée en éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Les supporters étaient d'ailleurs 31 000 los du premier match du duo sur le banc, un succès 3-0 sur la Lettonie en amical, à Dublin.
"Vous avez remarqué que la nation a répondu à l'unisson, c'est le renouveau que tout le monde attendait", souligne Robbie Keane, capitaine et meilleur buteur de la sélection irlandaise. "Martin et Roy sont deux gros tempéraments. Tout le monde croit fort en leur entente, y compris les joueurs."
O'Neill n'a pour l'instant apporté que des retouches et s'est contenté de remodeler son staff et son réseau de recruteurs. Seul changement notable ? O'Neill et Keane assistent régulièrement à des matches interclubs, ce que Trapattoni, installé à Milan, faisait rarement.
"Je n'ai jamais été sélectionneur et c'est très différent [du métier d'entraîneur en club]", convient le technicien de 61 ans. "J'ai déjà assisté à beaucoup de rencontres et j'envie un peu les entraîneurs qui s'affrontent sur les bancs. Eux pensent sans doute qu'il est plus facile de s'asseoir en tribune. C'est une sensation bizarre, mais je suis sûr que ça va passer."
L'ancien capitaine irlandais Keane, s'il reconnaît que sa décision de devenir l'adjoint d'O'Neill a pu surprendre, affirme qu'il ne pouvait pas refuser cette opportunité. "Certains pensent que je suis fou d'avoir accepté, mais c'est refuser qui aurait été fou", lance l'ancien milieu du Manchester United FC. "Il n'y a pas une seule partie de mon corps qui aurait pu dire 'non'. Dès que j'ai rencontré Martin, j'ai dit 'oui'. Il n'y avait même pas à discuter."